Synopsis :
Bella, dix-sept ans, décide de
quitter l’Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, pour s’installer chez
son père. Elle croit renoncer à tout ce qu’elle aime, certaine qu’elle ne s’habituera
jamais ni à la pluie, ni à la petite ville de Forks. Mais elle rencontre
Edward, lycéen de son âge, d’une beauté inquiétante. Quels mystères cache cet
être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et
hors d’atteinte, Edward Cullen n’est pas humain. Il est plus que cela. Bella en
est certaine.
Ressenti :
Enfin, je m’y
suis mis ! J’avais reçu ce roman en cadeau parce qu’il fallait « absolument
combler ce manque dans ma culture littéraire », et parce que j’entendais
tout le monde en parler. Cette fois c’est la bonne, j’ai lu le premier Twilight !
Et… Quelle déception ! Je vous raconte ça tout de suite.
Je
ne sais pas s’il est nécessaire de présenter l’histoire, mais je vais le faire
quand même.
Bella
est donc une jeune fille qui, pour faciliter la vie à sa mère, s’exile chez son
père dans un petit village où il pleut 360 jours par an. On a du mal à
comprendre son choix tant la ville la rebute. C’est comme si elle avait décidé
de se punir elle-même, de s’auto-flageller. Elle doit se refaire un groupe d’amis,
renouer des liens avec son père depuis longtemps étouffés, redécouvrir la
petite ville de son enfance. Si on ajoute à cela que tout le monde se connaît
dans Forks, qu’à son arrivée, elle est l’attraction de la ville car « nouveauté »,
et qu’au lycée, il y a des gens bizarres, on se demande vraiment ce qu’elle
fait là ! Mais dès les premiers jours de son arrivée, un mystère se
présente à elle, qu’elle n’aura de cesse de tenter de découvrir. Ce mystère, c’est
Edward Cullen, son voisin en bio, l’un de ces gens bizarres. Fascinée par ce
garçon qu’elle trouve tout simplement inhumain, elle va tenter d’en apprendre
plus à son sujet.
L’héroïne
est clairement l’élément principal de mon aversion pour ce roman. Elle est
insupportable. Bella est une jeune fille qui ne sait pas ce qu’elle veut, elle
se dénigre 24h par jour et ses motivations sont très obscures. Ajoutons à cela
un certain retard à l’allumage et on obtient un personnage principal qu’on a
envie de gifler toutes les deux lignes. Pourtant, le « mystère Edward
Cullen » va la faire changer. Etonnamment, elle va rapidement savoir ce qu’elle
veut, et dès lors, faire preuve d’un caractère qu’on ne lui soupçonnait pas.
Envolée la fille timorée qui a peur de son premier jour d’école. Place à la
fille qui n’a pas peur de se promener avec des prédateurs ambulants dont elle
est la proie naturelle, qui est prête à tout pour sauver celui qu’elle aime, y
compris mourir dans d’atroces souffrances et/ou être transformée en vampire…
Mouais, pas très crédible tout ça.
Edward,
l’autre personnage principal, n’est pas beaucoup mieux. Si certaines de ses
répliques font mouche, la plupart du temps, on sombre dans un mélodrame, avec
le personnage torturé qui ne veut pas faire du mal à Bella, et donc cherche à s’éloigner,
puis qui finalement décide qu’il veut rester avec elle toute sa vie, avant de
se rendre compte que ce n’est pas si difficile de se contrôler en sa présence.
Bref, lui non plus ne sait pas ce qu’il veut, alors qu’il est censé avoir
beaucoup plus d’expérience que Bella.
L’intrigue…
Eh bien, c’est le néant ! Absolument rien d’intéressant là-dedans, si ce n’est
les atermoiements de nos deux jeunes tourtereaux. Habituellement, je ne suis
pas hostile aux histoires d’amours un peu mièvres, mais là c’est
scandaleusement gnan gnan ! Ce n’est même pas intéressant. Il y a bien
quelques tentatives de suspense vers la fin, mais c’est beaucoup trop frileux,
et prévisible.
L’image
des vampires également est horrible ! Mais d’où lui est venue cette idée
de scintillement au soleil ? C’est juste ridicule ! Il y a bien des
éléments intéressants du mythe qui sont conservés et que j’ai pu apprécier : la
fascination qu’ils exercent sur les humains, leurs capacités physiques
extraordinaires. Même si ici, ça en devient un peu ridicule.
Enfin,
un dernier point. Le style d’écriture. Je ne sais pas si c’est la traduction ou
si c’est l’auteure elle-même, mais il y a des tournures de phrases
malheureuses, maladroites. Ce n’est heureusement qu’un détail mais quand rien
ne va dans un livre, ça fait beaucoup.
Je
vais conclure en reconnaissant quelques circonstances atténuantes : ce
livre est essentiellement adressé à un public de jeunes filles. Aussi, je ne
rentre vraiment pas dans cette catégorie. Mais dans ce cas, comment expliquer
un tel succès ? Rarement je n’ai été aussi caustique avec un livre, mais
là, ça en valait la peine ! Pas de suite de la saga pour moi.
J'avais eu un énorme coup de coeur pour les livres mais je dois dire que ta chronique est véridique et franchement je pense que si je relis les 4 tomes je pourrais avoir le même ressentis que toi ... et c'est pour ça que je ne le fait pas lol
RépondreSupprimer@sofia' : Je pense que tu fais bien de rester sur ton premier ressenti. J'ai déjà eu l'occasion de relire un livre qui avait été un coup de coeur, et j'avoue avoir été franchement déçu. Si en plus, tu as l'influence d'une chronique négative, ça risque d'être tragique.
RépondreSupprimerj'adore ta chronique sur ce livre ! et, je suis tout à fait d'accord.
RépondreSupprimerMais moi je suis une sadique alors je continuerai la lecture des autres tomes car dans ma PAL et.....payés :s
@Nad : J'avoue qu'avoir ces livres dans sa PAL et les avoir payé incite à les lire. Mais ça relève quand même du masochisme. :p Bon courage avec ça !
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