Description :
« Les gens créent une réalité et ils en sont ensuite les victimes. Athéna s’est rebellée contre cela – et elle l’a payé très cher »
Heron Ryon, journaliste
« Athéna m’a utilisée et manipulée, sans la moindre considération pour mes sentiments. Elle était ma maîtresse, chargée de transmettre les mystères sacrés, de réveiller la force inconnue que nous possédons tous. Quand nous nous aventurons sur cette mer inconnue, nous faisons confiance aveuglément à ceux qui nous guident – croyant qu’ils en savent plus que nous. »
Andrea McCain, actrice de théâtre
« Le grand problème d’Athéna, c’est qu’elle était la femme du XXIIe siècle, alors qu’elle vivait au XXIe – qu’elle permettait à tous de le voir. L’a-t-elle payé ? Sans doute. Mais elle aurait payé bien plus cher si elle avait réprimé son exubérance. Elle aurait été amère, frustrée, toujours inquiète de « ce que les autres vont penser », disant toujours « laisse-moi résoudre d’abord ces problèmes, ensuite je me consacrerai à mon rêve », se plaignant sans cesse que « les conditions idéales ne se présentent jamais ».
Deidre O’Neill, connue sous le nom d’Edda
Ressenti :
C’est avec cette quatrième de couverture étrange que j’ai commencé ma lecture. Je venais de tomber sur ce livre et comme j’avais lu « L’Alchimiste » du même auteur, j’ai eu envie de lire celui-ci. A l’époque, j’ai vite rendu les armes. Le style du livre m’avait complètement déstabilisé, le message principal tardait à arriver. Et en plus, on ne connaissait pas vraiment « l’héroïne » de l’histoire. La seule image que l’on pouvait se faire d’elle était celle retransmise par ces différents témoignages dont semblait être fait tout le livre. Car l’originalité de ce livre vient bien de ça. Athéna, l’héroïne, est une parfaite inconnue. On ne connait rien de son histoire, on ne rentre pas dans son esprit comme dans les romans « classiques ». On doit se contenter de ces témoignages. Quand j’ai ouvert ce livre pour la première fois, je n’étais peut-être pas prêt à accepter de voir mon univers littéraire évoluer. Je me complaisais dans les romans où le héros est un véritable héros, où le point de vue est subjectif, voire omniscient. Bref, dans les romans qui suivaient les règles. J’ai donc refermé ce livre sans l’avoir fini.
Ce n’est que plus tard, beaucoup plus tard, que j’ai décidé de rouvrir ce livre. Je venais de lire plusieurs autres romans de Paulo Coelho. Et j’avais apprécié chacun d’entre eux. Je me suis dit que cette fois peut-être j’arriverai à « entrer » dans le livre. J’ai recommencé la lecture. Et cette fois, l’alchimie a pris. Peut-être aussi avais-je parcouru un bout de chemin suffisant dans ma « Quête Personnelle » pour pouvoir apprécier l’originalité de ce roman. Toujours est-il que je me suis laissé emporter par l’histoire d’Athéna. Cette fois, je n’avais plus d’entrave et je pouvais apprécier l’œuvre dans son ensemble.
J’ai ainsi pu découvrir le message du livre, un message proche de ce que nous disent habituellement les livres de Paulo Coelho. Ici, il s’agit de profiter de l’instant présent, une fois de plus : Carpe Diem, pas il faut savoir l’apprécier quelque soit la forme qu’il prend : épreuve, plaisir, désir, vide, silence, absence… Il s’agit aussi d’Amour, cet Amour qui, telle une déferlante, est incontrôlable, emportant tout sur son passage. L’histoire nous explique que celui qui cherche à contrôler l’Amour, les sentiments, serait inéluctablement brisé par celui-ci. On ne contrôle pas l’Amour. Comme dans un torrent, il ne faut pas lutter contre, épuisant ses forces pour rien, mais au contraire, garder des ressources pour garder la tête hors de l’eau en se laissant emporter par ce torrent. La comparaison est peut-être osée, mais c’est le sentiment que j’ai eu à ce sujet en lisant cette histoire.
Finalement c’est un bon livre que j’ai terminé aisément et dont le message m’a beaucoup plu. Et une fois de plus, cette lecture me conforte dans l’idée qu’il ne faut pas avoir peur du changement. Il ne faut pas lutter contre, mais « prendre la vague ».
Œuvres similaires :
Les romans de Paulo Coelho
L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle
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