mardi 18 février 2014

Odorama (L’Orphéon, t.3), Geneviève Jannelle









Auteur : Geneviève Jannelle
Titre VO : Odorama
Editions : VLB éditeur
Genre : Thriller, fantastique
Pagination : 208
Prix : 22.29 € (format papier)

Synopsis :

Est-il possible de surmonter une peine d'amour avec son nez? Il semblerait que oui. Pour Laurent, chimiste travaillant à la création d'odeurs commerciales chez Odosenss, au troisième étage de l'Orphéon, cela va de soi. Pour son plus grand malheur, peut-être...

Dans ce roman aux méandres fantasques et capiteux, l'essentiel est peut-être invisible, mais il saura se révéler à qui sait humer.

Ressenti :

                Dans le cadre de l’un de mes cours, nous sommes amenés à rencontrer un(e) artiste pour échanger sur leurs habitudes créatrices. Avec mon équipe, nous allons rencontrer Geneviève Jannelle. Je me devais donc de lire au moins une de ses œuvres – parce qu’elle est écrivain – pour l’interroger en connaissance de cause. J’ai choisi ce livre suite à un atelier sur les parfums, présenté dans le même cours.
               
                Laurent est un « nez ». C’est même la principale caractéristique d’un personnage par ailleurs très lisse. Mais voilà, ce nez est une qualité surnaturelle pour quiconque la possède. Il permet de décrypter des odeurs comme un musicien déchiffre une partition. Naturellement, Laurent travaille dans un laboratoire de création d’odeurs. Il est le meilleur dans ce qu’il fait. Mais c’est difficile de continuer à être le meilleur lorsqu’on vient de se faire larguer par son amoureuse. Après une période d’apathie totale, Laurent décide d’y remédier en reconstituant l’odeur de Sofia, son amoureuse. Ainsi, il palliera à ce manque que ressent son nez.

                Mais en reconstituant cette odeur, Laurent découvre quelque chose de bien plus douloureux que le départ de Sofia. Cette découverte va le mener à l’obsession, va l’entraîner à « exploser ». Mais la question c’est Quand ?

                J’ai beaucoup apprécié la légèreté de l’écriture. Il n’y a pas de fioriture. Ici on ne fait pas une fresque d’heroic-fantasy, on fait du roman efficient. L’auteure, québécoise, nous livre quelques passages aux sonorités bien de chez elle. Elle nous plante très bien le décor en amenant des détails issus de notre quotidien. On rentre très bien dans un récit qui se lit à toute vitesse. La chute est radicale, percutante. Peut-être un peu trop d’ailleurs. Un vague sentiment que l’auteure a « balancé » cette fin vient ternir une impression générale très favorable.

                Une lecture plaisante, rafraichissante. A lire sans hésiter si elle vous tombe sous la main.

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