Description :
« Esther, le Zahir. Elle a tout rempli. Elle est la seule raison pour laquelle je suis en vie. […] Je dois me reconstruire et, pour la première fois de toute mon existence, accepter que j’aime un être humain plus que moi-même. »
Un célèbre écrivain tombe des nues lorsque sa femme, Esther, correspondante de guerre, disparaît mystérieusement. Elle semble l’avoir quitté pour un autre… Mais, au bout de dix ans de mariage, il ne peut accepter son départ sans une véritable explication. Alors que la femme qu’il aime devient son Zahir, son obsession, l’écrivain part en quête de lui-même. De Paris à l’Asie Centrale, son périple lui ouvrira les yeux sur le véritable amour.
Ressenti :
J’ai abordé ce livre en sachant Paulo Coelho capable de m’enchanter sur un très bon livre (L’Alchimiste), et de conserver mon intérêt sur un livre moins enthousiasmant (La Cinquième Montagne). Pour le reste, je n’avais aucun préjugé concernant Le Zahir. Je me suis donc lancé.
Dès les premières pages, j’ai beaucoup apprécié ce livre. Ce plaisir, je l’attribue au caractère un peu autobiographique du livre. Le narrateur y développe sa vie d’écrivain, mettant en lumière le chemin accidenté qui l’a mené à la gloire. Etant moi-même intéressé par le travail d’écrivain, j’ai lu avec avidité les difficultés rencontrées qui ressemblaient étrangement aux miennes. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais c’est suffisant pour créer ce lien avec le livre qui nous donne envie d’aller jusqu’au bout quoi qu’il arrive. J’ai poursuivi ma lecture pour rencontrer différentes notions qui m’on plu : la Banque des Faveurs, qui comme son nom l’indique gère les transactions de faveurs entre les êtres humains, et bien sûr le Zahir, concept que je connaissais très bien pour l’avoir déjà vécu mais ayant été incapable de mettre un nom dessus. Le Zahir, cette obsession de quelque chose, de quelqu’un, tellement intense qu’elle nous fait oublier tout le reste, y compris oublier de vivre. A l’extrême, le Zahir nous mène à la folie ou l’illumination dixit Jorge Luis Borges, cité par l’auteur au début du livre.
Ce Zahir permet à l’auteur d’aborder le message de son livre de manière convaincante : la nécessité de se défaire de son passé pour continuer à vivre pleinement sa vie. L’idée n’est pas d’oublier complètement ce que l’on était ou ce que l’on a vécu, mais de se défaire des entraves créées par notre passé. On (ré) apprend la nécessité d’échapper à la routine qui mène à l’ennui et éloigne le bonheur. A travers des exemples simples, l’auteur nous amène ce message et le rend très facilement assimilable.
Autre message véhiculé par le roman : l’Amour. J’en vois déjà certains sourire en se disant « encore un message du genre : aimez votre prochain et il vous le rendra… ». Vous n’avez pas tort. Cependant, ce message m’a lui aussi intrigué parce que l’approche est un tantinet différente de celle qu’on rencontre habituellement. Et, outre le fait que ce thème est abordé tout au long du livre, cela à retenu mon attention parce que l’approche présente des similitudes intéressantes avec celle d’un autre livre que j’ai lu et dont je ferai une critique prochainement : La Prophétie des Andes, de James Redfield. Je ne développe pas plus ici le concept car j’en aurais pour des centaines de lignes encore. Mais je vous invite à lire ma critique du livre cité précédemment pour en savoir plus.
Un autre point qui m’a fait apprécier ce roman : le thème central du mariage. En effet, j’ai récemment eu une discussion à ce sujet avec une amie et ce roman est venu incidemment approfondir ma réflexion.
Ma critique est déjà longue et je n’arrive toujours pas à trouver un élément négatif ou modérateur. Je crois que pour une fois je n’en mettrai pas. Cela correspond bien à la sensation de bonheur que j’ai ressenti tout au long du roman et qui m’a donné le sourire pendant des heures après la fermeture du livre.
Œuvres similaires :
Les romans de Paulo Coelho
L’Homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle
La Prophétie des Andes, James Redfield
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