mercredi 8 septembre 2010

Mytale, Ayerdhal

 
http://img7.hostingpics.net/pics/760918mytale.jpg
 
Description :
 
                Deux mille ans après que l’Imperium a abandonné les premiers colons sur Mytale, la Fédération Homéocrate y expédie deux cents agents surentraînés : Audham est l’unique survivante du massacre qui les accueille. 

                Sans espoir de retour, seule étrangère sur une planète luxuriante gouvernée par les mutations génétiques, Audham refuse de se plier aux règles d’un monde de castes et d’esclaves, dépourvu de technologie et verrouillé par une poignée d’immortels…
 
Ressenti :
 
                Cela faisait un moment que j’envisageais de lire un roman d’Ayerdhal. En effet, cet auteur est l’un des favoris d’un ami qui m’en a dit grand bien. J’ai, en plus, appris récemment que c’était un auteur français. N’ayant que peu de références sur les auteurs français de l’imaginaire, j’avais donc toutes les raisons de m’y mettre. Le choix du roman que j’allais lire a été un choix par défaut plus que par envie, l’auteur n’étant pas franchement répandu dans les rayonnages que je fréquente. J’ai finalement « choisi » Mytale. 

                Le premier contact a été plutôt brutal. Le vocabulaire, les tournures de phrases, les figures de style, le point de vue omniscient ont réussi à me donner mal au crâne en quelques minutes. Je ne me suis pas démonté et j’ai continué ma lecture. Une fois passé cette difficulté, j’ai découvert un roman qui se lit finalement assez bien. 

                Nous suivons les péripéties d’Audham En-Tha, membre de la Fédération Homéocrate, envoyé en reconnaissance sur Mytale, planète laissée à l’abandon depuis l’expédition colonisatrice deux mille ans auparavant. Audham est une dure à cuire, un agent d’élite qui ne se laisse pas démonter et encore moins marcher sur les pieds. Elle va donc découvrir Mytale, sa population, sa civilisation, ses mutagènes. En effet, la spécificité de Mytale est sa haute teneur en agents mutagènes qui ont provoqués au fil des ans des mutations chez les descendants des colons. Audham découvre aussi les us et coutumes sur Mytale, ses perversions, ses problèmes. 

L’auteur insiste sur les peuples, les castes et plus généralement l’organisation politique de Mytale. Peu d’informations concernant la faune et la flore, les paysages. En revanche, tous les rouages des différentes castes et différents peuples sont décrits en détail. 

Le travail de création du monde de Mytale n’est en soi pas exceptionnel. Nombre d’auteurs de l’imaginaire ont inventé des mondes plus complexes encore. Ce qui rend le travail d’Ayerdhal impressionnant est le fait qu’il ait créé ce monde uniquement pour un seul roman. S’il a fait de même dans tous ses ouvrages, il a de quoi rendre jaloux quelques auteurs. 

En conclusion c’est une très belle expérience que j’ai fait en lisant ce livre. Je constate avec plaisir que la littérature française n’a pas à rougir de ses auteurs de l’imaginaire qui rivalisent avec les grands noms du genre. Je répète encore que j’ai été impressionné par le travail de création fourni par l’auteur pour ce seul roman et j’attends avec impatience de voir s’il a fait cela pour chacune de ses œuvres. Un auteur que je conseillerai dorénavant.

2 commentaires:

  1. L'Homéocratie est réutilisé par Ayerdhal dans pas mal de ces romans. Mais à ma connaissance, c'est le seul roman où on voit le monde de Mytale.
    Si tu veux te replonger dans les turpitudes de l'Homéocratie, tu peux lire La Boeme et l'Ivraie.
    Pirouli

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    Réponses
    1. Je note la référence, merci. C'est vrai que l'Homéocratie m'avait plutôt intéressé. Je vais voir si je peux me procurer le roman prochainement.

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