Quatrième de couverture :
                Au-dessus des Hommes, les Anges, au-dessus des Anges, les Dieux. Au-dessus     des Dieux : ?   
                Le dernier tome de la trilogie Nous, les dieux.
Ressenti :
                Troisième et dernier volet de la saga des Dieux de Bernard Werber, Le     Mystère des dieux reprend l’histoire alors que Michael Pinson,  notre héros, vient d’être à nouveau renvoyé en Aeden pour reprendre la  partie du jeu d’Y. Cette dernière est arrivée au point     culminant : la Grande Finale. La dernière manche du jeu désignera le  grand vainqueur, celui qui aura le droit de rejoindre le sommet de la  seconde montagne. 
                Tour à tour, notre héros sera élève-dieu, puis mortel, puis de nouveau élève-dieu. Il     tentera de gagner le jeu d’Y, puis de sauver son peuple, puis de découvrir le grand mystère. 
                Aucune évolution sensible des  personnages déjà présents. Michael n’a visiblement rien     appris de ses échecs et désillusions passées. C’est à peine s’il  laisse un peu plus libre court à sa colère. Raoul et les autres  théonautes ne sont pas creusés plus en détails. Aphrodite, qui     laissait planer une atmosphère langoureuse, mystérieuse, sensuelle,  n’est plus que l’ombre d’elle-même. Son rôle devient insipide, sa  présence presque inutile. On espère que Delphine, le nouveau     personnage, sera capable de combler ce vide, mais c’est loin d’être  évident. Elle est mystérieuse, mais pas longtemps. Elle est à peine  surprise par les histoires que lui raconte Michael. Et     finalement, elle est abandonnée sans aucune forme de procès.
                Le passage mortel de Michael est un peu  terne. Les éventuelles « surprises » de     l’auteur sont aisément anticipées. L’évasion est tirée par les  cheveux. J’ai tout de même aimé le comportement de notre héros durant  cet épisode. En effet, dans l’adversité il a su puiser dans     son potentiel pour s’en sortir et améliorer sa condition. 
                Le dénouement de l’histoire est tout  simplement trop gros à avaler. S’il a voulu faire     original et surprendre son monde, l’auteur s’est perdu en chemin. Il  a voulu en faire trop et aurait dû s’arrêter plus tôt. Dommage, car la  fin du livre en devient carrément barbante alors     qu’elle devait être une apogée. 
                Le bilan de la trilogie est tout de même franchement positif. J’ai passé de très bons     moments à lire ces livres et apprécié le regard que nous propose Bernard Werber.   
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