jeudi 23 décembre 2010

Toréador (Le Cycle des Clans), Stewart Wieck





Description :

                Au sein des treize clans des Caïnites, ces vampires qui, dans l’ombre, manipulent les décisions humaines, les Toréadors sont considérés comme des hédonistes. Ils acceptent cela comme le prix à payer pour préserver ce qui est beau… à commencer par eux-mêmes.

                Pourtant, tous les Toréadors ne doivent pas être pris à la légère. La rusée Victoria Ash a fait du célèbre musée des beaux-arts d’Atlanta le théâtre de stratagèmes qui lui donneront le contrôle de cette cité. Et bien que le sculpteur Léopold ne désire que la solitude pour perfectionner son art, il se voit contraint d’entrer dans le monde dangereux des vampires pour découvrir la vérité sur son passé… avec des conséquences qui changeront à jamais la société Caïnite.

Ressenti :
               
                 Deuxième livre du cycle que je lis, le livre du clan Toréador est en réalité le premier de du cycle. Il lance les bases de l’intrigue et nous fait donc découvrir les artistes de la famille vampirique. 

                Comme pour le livre des Ventrues, je pense que ce livre sera plus probablement apprécié par un public averti, capable d’apprécier les subtilités du roman, les manifestations des pouvoirs vampiriques.

                Pour le reste, l’intrigue s’articule autour de plusieurs personnages principaux qui sont Léopold, artiste sculpteur toréador, Benito Giovanni, membre le plus important du clan du même nom, et Victoria Ash, primogène toréador d’Atlanta. Si l’influence de Victoria sur l’histoire se fait ressentir dès les premières scènes, celle des autres, en revanche est beaucoup plus subtile, du moins au début.

                A travers les faits et gestes de Victoria, on découvre la complexité de la société vampirique, ses intrigues, ses traditions, ses lois. On découvre une femme ambitieuse, prête à tout pour obtenir du pouvoir, y compris provoquer la destruction de certains des membres les plus éminents de la famille caïnite d’Atlanta. Avec Léopold, on découvre un autre aspect de la condition de Vampire : la place de chacun dans la société humaine et dans la société vampirique. Ce jeune sculpteur éprouve en effet quelques difficultés à trouver la sienne, ce qui est le lot de nombre de « Nouveaux-nés », ce qui viennent de devenir des vampires. Enfin, avec Benito Giovanni, on apprend que même les vampires peuvent avoir peur.

                Encore une fois, on s’immerge très facilement dans le jeu de la société vampirique. On prend goût à observer les manœuvres de chaque personnage et leurs conséquences. Ce roman lance petit à petit l’intrigue principale, avec un savant mélange d’action et d’interactions sociales. Le résumé de mon ressenti pour cet épisode est relativement similaire à celui des Ventrues, à savoir : j’ai passé un bon moment à le lire, mais principalement parce que je connais bien l’univers dans lequel évoluent les personnages. Cette fois avec des scènes d’actions plus nombreuses, j’ai pu apprécier certains talents physiques des vampires. Moins de frustration du coup. J’attends les autres chapitres.

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