Description :
Quelle est la rançon du succès ?
Paulo Coelho revient ici aux thèmes qui ont fait la force de Onze minutes et du Zahir. Il nous offre un roman à suspense, véritable miroir de notre société où le culte du luxe et de la réussite à tout prix empêche d’entendre les vérités que murmure notre cœur.
Il nous entraîne au festival de Cannes à la rencontre de ceux qui triomphent dans le monde superficiel de la haute couture et du cinéma : Un millionnaire russe, un pape moyen-oriental de la mode, Gabriella la starlette, un détective ambitieux et enfin Jasmine, future top model.
Argent, pouvoir, célébrité sont des enjeux pour lesquels ils sont prêts à tout, quel qu’en soit le prix.
Qui sera capable de reconnaître, parmi tous ces fantasmes en technicolor, son rêve secret, et de lui donner vie ?
Ressenti :
Pour la première fois depuis que je lis des livres de Paulo Coelho, je n’étais que vaguement intéressé par la quatrième de couverture. En effet, pas franchement versé dans les romans à suspense contemporains, et encore moins enthousiasmé par les strass et paillettes, je n’ai été attiré que par le prétendu « retour aux thèmes de Onze minutes et Le Zahir ».
Cette fois donc, l’auteur nous emmène à travers une intrigue durant le festival de Cannes où se côtoient les magnats du cinéma et de la mode, et toute la jet-set en général. Nous découvrons l’histoire en suivant plusieurs personnages clés : Igor, millionnaire russe rescapé d’Afghanistan, ex-mari jaloux décidé à récupérer sa raison de vivre ; Gabriella, actrice en devenir, tentant le tout pour le tout dans ce festival pour obtenir un rôle dans un film ; Hamid, créateur de mode originaire du Moyen-Orient et figure incontournable de la haute couture ; Jasmine, top model noire au passé douloureux et à l’avenir prometteur.
Chacun de ces personnages est à Cannes pour une raison bien précise et nous suivons donc leurs faits et gestes en découvrant ou « appréciant » l’univers de la jet-set, la « Superclasse ». Un véritable plongeon dans le monde du paraître et du superficiel. Ceux qui appartiennent à ce monde ne comptent pas les millions qu’ils dépensent et ceux qui désirent appartenir à ce monde ne comptent pas leurs efforts pour y arriver.
Perdu dans une intrigue assez plate, j’ai du mal à comprendre où l’auteur veut en venir, lui dont les messages sont d’habitude limpides et « profonds ». Cette fois, à part le fait que la « Superclasse » est très superficielle et en oublie de vivre, je ne vois pas vraiment de « morale ». Je pensais me rattraper dans l’intrigue avec d’éventuels rebondissements, mais en vain. Celle-ci est linéaire, prévisible et monotone. J’ai aussi cherché les fameux thèmes évoqués en début de critique. Là encore, une déception m’attendait. Si j’ai retrouvé le thème de l’Amour, fil conducteur du Zahir, l’auteur n’a fait que tourner autour sans vraiment approfondir comme il l’a fait dans l’œuvre nommée ci-dessus. Le livre se termine sur une grosse incompréhension de ma part, me laissant donc un sentiment assez négatif sur l’ensemble de l’histoire.
On ne peut pas toucher le mille à chaque fois, et ce roman de Paulo Coelho est donc un échec à mes yeux. Globalement trop moyen, il s’en sort tout juste en ce qui concerne la description de la « Superclasse » et de ses mœurs. Un gros bof !
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