Description :
Par une nuit fatale à Alasea, pays ravagé par une malédiction, trois mages accomplissent un ultime sacrifice dans l’espoir de préserver le bien.
Cinq cents ans jour pour jour après cette nuit funeste, une jeune fille hérite d’un pouvoir perdu depuis longtemps.
Mais avant qu’elle puisse en saisir les implications, le Seigneur Noir lance ses hordes des ténèbres pour s’emparer de la magie embryonnaire qu’elle détient. Dans sa fuite, Elena est précipitée vers une issue terrible… mais aussi vers la compagnie d’alliés inattendus, avec lesquels elle va tenter de combattre les forces maléfiques et de secourir un empire autrefois glorieux.
Ressenti :
Dans le cadre du Baby-challenge Fantasy et du Challenge Magie & Sorcellerie littéraire, j’ai récupéré ce livre. J’en avais entendu grand bien de la part d’une amie à moi. En plus, le titre évoquant directement la magie m’a intéressé au plus haut point. Voyons tout de suite ce qu’a donné la lecture.
Le Feu de la Sor’cière, c’est donc l’histoire d’une jeune fille, Elena, qui lors d’une nuit terrible, hérite d’un pouvoir immense appelé selon certains à ramener le bien en Alasea, et selon d’autres à détruire tout ce que les êtres chérissent sur ce monde. D’abord effrayée par cette terrible responsabilité, Elena va trouver auprès d’alliés inattendus un soutien salvateur.
L’intrigue a de quoi rappeler Le Seigneur des Anneaux, avec la terrible épreuve que doit traverser un être qui au premier abord semble fragile. Cet être sera entouré d’une compagnie très hétérogène avec notamment des races historiquement hostiles entre elles. En faisant ce parallèle, je mets en relief le manque d’enthousiasme qu’a provoqué en moi une intrigue passe-partout de la Fantasy.
En ce qui concerne les personnages, nous avons un choix assez large avec cependant deux d’entre eux qui ressortent clairement : Elena et Er’ril. Elena est donc l’héritière de ce pouvoir immense et celle qui portera le fardeau de sa quête. C’est une fille tout juste devenue femme au début du roman. Très tête en l’air et rêveuse au début, elle fera preuve par la suite d’un courage impressionnant et d’une volonté de fer. Er’ril, lui, est un mythe. Témoin du sacrifice des trois mages il y a cinq cents ans, il vit encore et porte un lourd fardeau lui aussi. Celui des années passées, mais aussi celui de sa culpabilité et de sa peine. Malgré cela, il reste un atout de poids dans le camp d’Elena. Très résistant, fine lame, le guerrier sait aussi quelques « trucs » de magie qu’il enseignera à Elena. Les autres personnages sont intéressants de par leur nature, mais leur psychologie est trop peu approfondie pour que je m’étende dessus.
Concernant la magie, c’est encore une approche assez originale et je dirais que c’est le point qui relève le plus mon attention dans ce récit. Le côté donnant/donnant de la magie, l’irrésistible attirance que provoque un tel pouvoir sont autant d’aspects intéressants qui ont su me captiver. J’attends d’ailleurs de voir dans les prochains tomes comment se développera le pouvoir d’Elena qui semble tout simplement terrifiant.
Mais il y a aussi un point négatif qui n’a cessé de me taquiner pendant tout le récit. Je trouve que l’auteur fait des raccourcis très « violents » par moments. Je pense notamment à la façon dont il a réuni les protagonistes. Celle-ci manque clairement de naturel. De la même manière, la façon dont Elena assimile sa nouvelle condition et son pouvoir me laisse un peu perplexe. C’est bien d’une jeune adolescente qu’on parle ?
Mon bilan pour cette lecture reste positif, mais j’avoue n’avoir pas tiré autant de plaisir que j’en attendais. Encore une fois, c’est le fardeau de l’exigence qui a pesé. Je lirai certainement les prochains tomes car je sais que celui-ci avait aussi la difficile tâche de nous présenter les personnages et l’histoire. Mais je reste sur un « peut mieux faire ».
Ah bin tu vois je m'y suis repris à trois fois par moment pour lire ta chronique... :( Je crois que je ne suis pas faite pour de la fantasy... Je n'arrive pas à me concentré dessus...
RépondreSupprimerEt ton avis me le confirme un peu... Y'a rien à faire ça ne m'attire pas...
:(
(bien que là j'attende la suite de ton projet ;) )
Bon déjà, j'ai écrit un pavé encore, donc pas évident de lire toute la chronique d'un coup ^^!
RépondreSupprimerEnsuite, il y a des genres qu'on apprécie pas et on ne peut rien y faire.
Je t'ai entendu pour la suite de mon projet. Je t'envoie ça ce soir si j'y pense.
Il me tente quand même pas mal mais je crois que j'attendrais de finir mes sagas en cours avant de débuter celle ci ^^ ta chronique est intéressante en tout cas !
RépondreSupprimerIl me tente toujours mais maintenant que je connais ton avis, je vais être moins exigeante sur l'histoire. ^^
RépondreSupprimerEncore une Elena, on dirait que les héroïnes de nos jours s’appellent toutes comme ça lol. Merci pour ta chronique car ce livre ne me disais rien jusqu'ici et la je pense m'y intéresser ^^
RépondreSupprimerIl est dans ma petite PAL, j'ai hâte de pouvoir m'y mettre ! J'adore de plus en plus les milady. Un label trop tentateur :P
RépondreSupprimer@Tiboux : C'est vrai que Milady réédite de vrais petits bijoux de romans. Entre la fantasy et la bit-lit, il y a de quoi être servi :)
RépondreSupprimertu peux ajouter le logo ici aussi ? :)
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup apprécié ce premier tome : c'est totalement le genre de fantasy "traditionnelle" que j'affectionne. C'est simple, sans chichis, bien écrit et assez drôle... sans compter que la fin du tome nous laisse entrapercevoir de belles aventures !
RépondreSupprimerEffectivement, l'auteur a su se montrer alléchant avec une fin qui donne envie de lire la suite. Et comme tu dis, l'ensemble de l'histoire est simple, sans chichis, et bien écrite.
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