Description :
Iris a trente-six ans et des idées noires plein la tête. Ses deux parents viennent de mourir dans un tragique accident et, en une seconde, toute sa vie a basculé. Par un après-midi froid et gris, elle songe même à en finir. Son regard se pose alors sur la devanture d’un café auquel elle n’avait jamais prêté attention auparavant. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, éveille sa curiosité. À l’intérieur, il ne reste qu’une table libre, l’homme derrière le comptoir l’invite à s’y asseoir. Sans trop savoir pourquoi, Iris se laisse guider et fait bientôt une rencontre touchante, inoubliable, magique… Il s’appelle Luca, il est italien et, pendant six jours d’affilée, ils vont se retrouver dans cet endroit hors du temps, loin des soucis du quotidien. Petit à petit, Iris retrouve le sourire. Mais l’après-midi du septième jour, Luca ne réapparaît pas. Iris comprend qu’il ne reviendra plus mais, surtout, qu’il lui a ouvert une porte dont elle ne soupçonnait pas l’existence : celle du bonheur.
Le plus bel endroit du monde est ici, huit petits mots qui vont tout changer, sa vision du monde, sa vie et peut-être la vôtre…
Ressenti :
Objet d’une lecture commune avec Sookies, ce livre m’intéressait par différents aspects. D’abord, le côté lecture-détente que j’apprécie beaucoup ces derniers temps. Ensuite, le fait que la majorité de l’histoire se déroule dans ou autour d’un café. Enfin, le titre m’a beaucoup plu. Voici mon ressenti.
Nous suivons ici l’histoire d’Iris, jeune femme à qui la vie n’a pas spécialement fait de cadeau. Trente-six ans, célibataire et récemment orpheline de ses deux parents, tués dans un accident, elle n’a vraiment pas le moral. A deux doigts d’en finir avec cette vie médiocre, elle va faire une découverte qui va changer sa vie. Il s’agit d’un café pompeusement nommé « Le plus bel endroit du monde est ici ». En franchissant la porte de cet établissement, Iris va « en finir avec cette vie », pour en recommencer une nouvelle, poussée par Luca qu’elle rencontre dans ce lieu « magique ».
L’héroïne, qui commence avec le moral dans les chaussettes, est un personnage convaincant, qu’on n’aurait aucun mal à imaginer dans notre monde réel. Ses tracas, ses difficultés avec la vie, ses coups de blues sont des classiques de notre époque. On se rapproche ainsi très facilement d’elle et on s’y attache rapidement. L’ensemble du roman se déroule sur une semaine, au cours de laquelle Iris va reprendre entièrement sa vie en main. Elle fait ainsi preuve d’une volonté impressionnante, dans la mesure où elle part de très loin.
Ce roman présente également de jolis messages. Il y a un clin d’œil aux haïkus, ces poèmes japonais extrêmement concis, dont j’ai apprécié le style épuré. Il y a le psychanalyste de poche qui nous rappelle qu’on peut, à tout moment, faire un point sur soi et qu’il ne faut pas oublier de s’écouter. Je pense également aux différentes tables du café avec leur « pouvoir magique ». Chacune d’elle nous permet de voir la vie sous un jour différent, notamment en abandonnant le passé qui nous pèse pour en garder seulement le meilleur, ou encore en voyant dans chaque moment difficile une raison de se réjouir. J’ai été très touché par ces éléments car ils correspondent parfaitement à la philosophie que j’essaie d’appliquer à ma vie, et que je propose aux gens autour de moi.
En conclusion, j’ai passé un excellent moment avec ce livre que j’ai dévoré. Je le conseille pour la beauté de son message, en précisant aux sceptiques qu’il faut parfois savoir faire abstraction du côté mielleux de certains livres pour en apprécier le nectar. Il en va de même avec la vie en général.
Je le garde en mémoire pour une future lecture détente. Merci !
RépondreSupprimerBonne continuation !
Je trouves ta chro vraiment très belle. Ça me donne envie de relire le livre.
RépondreSupprimerJe me rend compte une fois de plus que j'ai oublié de parler de certaine petite chose (comme le psychanalyste de poche, pourtant il m'a marqué !).
Une prochaine LC détente ?....
@Lefso : Oui, garde le bien en mémoire! Il vaut vraiment le détour. :)
RépondreSupprimer@Sook' : Merci =). Ta chronique est très bien aussi tu sais. Pour la question, je dis pourquoi pas. ;)