Auteur : John
Ronald Reuel Tolkien
Titre VO : The
Silmarillion
Editions : Pocket
Genre : Fantasy
Pagination : 479
pages
Prix : 6.80€
Synopsis :
Les Premiers
jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes,
créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de
Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du
Milieu, et il fut fâché d'apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors
il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la
forteresse d'Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et
ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de
la Guerre de l'Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.
Ressenti :
Le Silmarillion est le premier livre de fantasy dont je me souviens avoir
parcouru les pages. J’étais très jeune à l’époque et je commençais à lire tout
ce qui me tombait sous la main. J’avais emprunté ce livre à la
bibliothèque municipale, l’édition de Christian Bourgeois (je le précise, parce
que le livre était magnifique, avec un dragon crachant le feu en couverture). J’ai
tout de suite aimé les histoires racontées par Tolkien. Je les trouvais
impressionnantes de détails et de cohérence. Peut-être trop impressionnantes
finalement. Car je n’ai jamais terminé ce livre. L’épaisseur de l’œuvre avait
eu raison de ma volonté de garçon de huit ans. Mais je n’ai jamais oublié les
histoires de Tolkien qui m’avaient donné goût à la littérature de l’imaginaire.
Mes récentes lectures m’ont ramené vers le maître de la fantasy, et j’ai fini par me replonger dans Le Silmarillion. Et cette fois, je suis allé jusqu’au bout.
La
première chose à savoir concernant cette œuvre est qu’il s’agit d’un ensemble
de notes, de bouts d’histoire, de poèmes écrit par Tolkien et retraçant la
genèse et l’histoire des Terres du Milieu. En conséquence, le récit apparait
parfois décousu, souvent très complexe, avec de nombreux noms de personnages,
de lieux, de batailles. Il n’y a pas non plus de quête principale, car l’histoire
se déroule sur de nombreux siècles et les personnages évoluent beaucoup durant
ce laps de temps. Tout ceci m’amène à mettre en garde les néophytes. À mon
avis, ce livre n’est destiné qu’à un public très restreint : les
inconditionnels de Tolkien qui voudront tout connaître de l’œuvre du maître, et
les auteurs de fantasy qui voudraient
avoir un aperçu de ce qu’est un monde imaginaire complet et comment il est
conçu.
Je
ne classerai pas ce livre dans la catégorie des romans classiques. Il s’agit d’un
livre d’histoire, de mythes, de légendes. Il ne faut en aucun cas s’attendre à trouver
une intrigue avec un début et une fin classique, entrecoupés de péripéties. Je
comprends toutes les critiques émises au sujet de cette œuvre (lourdeur,
quantité de noms à retenir, absence de quête principale, de personnages
auxquels s’identifier, etc…) seulement quand on la regarde comme un roman
classique. Mais je répète que ce n’est pas le cas.
Le
fan de Tolkien que je suis et l’auteur en devenir saluent le travail immense
accompli à travers cette œuvre pour la création d’un monde imaginaire complet,
cohérent et fascinant. Le foisonnement de détails est impressionnant, et tous
sont repris à un moment ou un autre. Tout ceci permet de mieux comprendre les
autres récits de l’auteur (Le Hobbit,
Le Seigneur des Anneaux). On y trouve
nombre d’explications.
À
l’image du livre que je viens de finir, ma chronique apparaît un peu décousue.
Mais le plaisir de lecture était vraiment là et c’est un livre que je recommande
donc aux fans de Tolkien qui ne l’auraient pas encore lu, aux écrivains de l’imaginaire,
à tous les amateurs d’histoire fantastique.
J'avais adoré ce livre ! :)
RépondreSupprimerEst-ce que tu avais lu d'autres œuvres de Tolkien avant celui-ci? Est-ce que ta lecture était fluide?
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