Description :
Cela se passait en Inde, il y a plus de cinq siècles. Dans ce pays aimé des poètes, les puissants ont tout saccagé. Pour leurs constructions mirifiques, ils ont déboisé les forêts, méprisé les forces de la terre et du ciel. Le vent s’engouffre dans les villages, la sécheresse s’installe, le fossé entre les riches et les pauvres devient intolérable, la misère rôde, la vie est en danger. Pourtant chacun courbe l’échine…
Un jeune paysan va refuser la fatalité. Rejeté par les siens, Djambo a rejoint le peuple des Errants, connu la faim, la soif, la passion et l’inanité des rêves d’abondance. Avec quelques vagabonds, il fonde une communauté dont la survie tient à 29 principes simples. Leur ligne directrice : le respect de la Nature et de tous les êtres humains. Ces principes vont permettre au Pays de la Mort de ressusciter.
Ressenti :
Après avoir entendu Florel en parler, je me suis intéressé à ce livre. Je me disais qu’il pourrait certainement me plaire. Je pensais en particulier à ce « message » que je sentais caché sous l’histoire.
Je dois avouer que j’ai été surpris. Surpris par des débuts assez longs et par la tournure du roman. On y suit les péripéties d’un jeune enfant prénommé Djambo. Ce dernier, renié par sa mère, à peine défendu par son père, et pris en grippe par tout son village à cause d’une malformation, va chercher la paix en se réfugiant dans le désert chaque fois qu’il le peut. C’est le début de l’histoire et c’est long. Il ne se passe pas grand-chose et j’avais peur de m’endormir.
Puis le destin se met en marche, et Djambo avec lui. Commence ainsi la partie « voyage » de ce roman. On traverse les paysages arides du nord de l’Inde, on y rencontre la misère, la sécheresse, la faim. La lecture commence à devenir intéressante. Djambo apprend, Djambo découvre, Djambo souffre. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup dans un roman, et dans la vie en général d’ailleurs, que de voir quelqu’un évoluer à travers l’expérience. J’ai donc commencé à être happé par le récit.
Mais la réalité revient vite au premier plan puisqu’il s’agit avant tout d’une sorte de reportage, sur les traces de Djambo, qui a réellement existé, comme la majorité des événements du roman d’ailleurs. C’est d’ailleurs un élément important de mon ressenti, car le message n’en est que plus frappant. Ce message, c’est Djambo qui va le transmettre. A une communauté d’abord, les Vingt-Neuf, puis à tous ceux qui feront le trajet pour venir le voir et lui poser des questions.
Le message, quel est-il ? C’est celui de l’amour. L’amour de son prochain bien sûr, mais aussi et surtout de la Nature. Car c’est elle qui accueille nos corps et nos vies, c’est elle qui nous nourrit et nous fait grandir. Et pourtant, c’est notre société, mais aussi celles qui l’ont précédé, qui détruisent la Nature, la défigurent, la tuent.
Mon bilan de lecture est très positif, sans doute un peu grâce à mon côté écolo dans l’âme, touché par un tel témoignage. Après une introduction longue, je suis parti dans le désert avec Djambo, j’ai eu faim et soif avec lui, j’ai écouté mon cœur et la Nature avec lui, j’ai participé à la création de cette communauté et à son épanouissement avec lui. J’ai vraiment vécu ce livre et si ce n’est pas un coup de cœur, c’est uniquement à cause de cette introduction qui a trainé en longueur. C’est un livre que je conseille à tous les amateurs de romans de voyage, mais aussi aux amateurs de livres à messages, tels L’Alchimiste de Paulo Coelho.
Même avec ta jolie chronique, ce livre ne me dit pas pour l'instant... Mais merci quand même pour la découverte, je sais de quoi ça parle maintenant ;)
RépondreSupprimerTrès jolie ressenti. Je ne sais pas si je pourrais aimée ce style de roman (car j'en est encore jamais lu) mais en tout cas tu me donne très envie de le découvrir.
RépondreSupprimerCoucou Otiz j'étais curieuse de voir de quoi parlait ce livre après t'avoir entendu en parler, une jolie histoire , mais pas un livre pour moi :)
RépondreSupprimerBonne Prochaine Lecture =D
Il est long hein :lol:
RépondreSupprimerPour son message écolo j'ai adoré ce livre mais finalement c'est vraiment que ça qui m'a vraiment intéressé, bien que j'ai aussi grandement apprécié les faits historiques, et la découverte des Bishnoï. Mais quand il est enfant c'est vraiment trop long !
Bon dimanche et bonne lecture.
@Nami' et Cinde' : Je comprends que vous ne soyez pas fan. J'avoue que je suis un peu déçu de ma chronique, mais je sais que c'est un livre particulier et donc qui ne plait pas forcément à tout le monde.
RépondreSupprimer@Sook'sook': Content d'être tentateur pour cette fois. :)
@Flo' : Je partage tout à fait ton avis. Le début est trop long, et c'est vraiment le message écolo qu'on retient.