dimanche 5 avril 2015

Rue Deschambault, Gabrielle Roy









Auteur : Gabrielle Roy
Titre VO : Rue Deschambault
Editions : Denoël (Boréal Compact)
Genre : Littérature québécoise
Pagination : 271 pages
Prix : 9.99 $CAD


Synopsis :

À travers les dix-huit récits qui composent ce livre, Gabrielle Roy a transformé les souvenirs de sa jeunesse manitobaine en un roman racontant l’apprentissage d’un écrivain. Christine découvre peu à peu la réalité — familière et pourtant inépuisable — de la petite rue de Saint-Boniface où elle est née et où l’humanité montre ses visages les plus variés. Mais surtout, ses propres rêves lui sont révélés, c’est-à-dire à la fois ce qui la rapproche des autres et l’en sépare, ce qui la fait les aimer profondément et l’oblige en même temps à les quitter pour toujours.

 
Ressenti :

                J’ai beaucoup entendu parler de Gabrielle Roy, mais pas toujours en termes élogieux. Son Bonheur d’occasions a laissé un goût amer à plusieurs de mes amis. J’ai voulu voir si c’était l’affaire d’un livre ou bien de toute l’œuvre de l’auteure. 

                Dans Rue Deschambault, Gabrielle Roy nous fait visiter un peu du Canada de son enfance et de ses souvenirs de famille. Découpé en dix-huit histoires, le roman nous fait voir le début du vingtième siècle à travers les yeux d’une petite fille qui grandit au long du livre, apprend les choses de la vie parfois avec douceur, et parfois de manière plus brutale. Elle nous décrit ses parents : son père, agent de colonisation pour le gouvernement de Wilfried Laurier trop souvent loin de sa famille et finalement un étranger parmi eux ; sa mère qui a enfanté de nombreuses fois et s’est résignée à une vie de famille rangée, même si par moments elle rêve encore d’évasion. 

                Des tranches de vie canadienne, des personnages creusés, l’apprentissage d’une petite fille, dernière-née d’une grande famille. Une très belle peinture de ce qu’était la vie canadienne au début du vingtième siècle. Je constate que je n’arrive pas à dire grand-chose de ce roman. Pourtant, il est celui qui m’a le plus touché parmi les « romans du terroir », peut-être à cause de son insouciance. Une excellente lecture, réellement. Cette chronique ne lui rend pas l’hommage qu’elle mérite.

2 commentaires:

  1. Pour ma part, je n'ai jamais entendu parler de Gabrielle Roy !

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    Réponses
    1. C'est une auteure québécoise dont l'œuvre est considérée comme l'une des plus importantes de la littérature canadienne du XXème siècle (dixit mon édition du livre).

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