dimanche 29 mars 2015

Copie Conforme, Monique LaRue





Auteur : Monique LaRue
Titre VO : Copie Conforme
Editions : Denoël (Boréal Compact)
Genre : Policier, Contemporain
Pagination : 190 pages
Prix : 12.95 $CAD


Synopsis :

« Comment une jeune femme isolée qui se préoccupe de son enfant et s'interroge sur l'apparente banalité de sa vie se sortira-t-elle d'une équipée où, dans la nuit de San Francisco, elle croise les personnages de Dashiell Hammett transformés en petits faussaires de l'informatique ? »


Ressenti :

                Une fois n’est pas coutume, je m’aventure dans un roman policier, bien aidé (et forcé ?) par mon programme scolaire. Mais pour ma défense, ça parle d’informatique, un sujet que je connais bien. 

                Claire Dubé est en fin de séjour près de San Francisco et va rentrer à Montréal. Son mari l’a précédée et elle doit se charger de mettre leurs affaires en ordre avant de le rejoindre avec son fils. Mais les événements vont se précipiter autour d’elle et vont l’entraîner malgré elle dans une affaire d’espionnage industriel, d’informatique et de Faucon Maltais. Les propriétaires de la maison qu’elle a loué et leurs proches, tous plus étranges les uns que les autres se font la guerre et se servent de Claire pour se rapprocher. La pauvre mère de famille, qui doit récupérer les affaires de son mari, s’occuper de son fils de cinq ans qui vit son premier chagrin d’amour et refuse de partir, ne sait plus où donner de la tête, peu aidée par son ami Vasseur, un psy alcoolique et dépressif. 

                Pas spécialiste du genre, je n’ai pas l’impression d’avoir assisté à une intrigue exceptionnelle, bien qu’elle m’ait tenu en haleine la plupart du temps. En fait, j’ai surtout assisté aux états d’âme d’une femme perdue dans sa vie trop calme. Une Emma Bovary qui ne s’assume pas. Les autres personnages bien que présentés assez largement à travers les yeux de Claire restent mystérieux. La famille O’Doorsey – Ron et Brigid – semble très instable, parfaitement imprévisible et dangereuse, comme n’importe quel sujet consommant drogue et alcool à haute dose. Diran Zarian, le plus mystérieux au départ, apparaît comme le stéréotype de l’homme viril : charmant, beau parleur, tout en contrôle. Pourtant, à mesure que l’intrigue avance, la carapace se fissure et laisse percer une facette plus délicate. C’est du moins ce qu’il essaie de faire croire. 

                A travers les yeux d’une femme perdue, l’histoire nous apparaît franchement nébuleuse et finalement on se perd autant que l’héroïne dans cette intrigue plutôt simple au demeurant. Si j’ai apprécié la profondeur du personnage de Claire, j’ai encore une fois été peu emballé par ce genre de récit. Peut-être la persévérance finira-t-elle par me faire aimer les polars.

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