mercredi 8 septembre 2010

Le souffle des dieux (le cycle des dieux t.2), Bernard Werber

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Quatrième de couverture :
 
                Et vous, à la place de Dieu, comment referiez-vous l’Histoire ? 

Ressenti :
 
                Retour en Aeden, auprès de Michael Pinson et de ses amis élèves-dieux comme lui. Retour au mystère qui entoure la montagne qui domine Olympie. Ce deuxième tome du cycle des dieux reprend l’histoire de nos apprentis en divinité au moment où ceux-ci aperçoivent dans le ciel un … œil ! 

                Par cette première scène, l’auteur nous rappelle le mystère que tentaient de percer nos valeureux élèves dieux. Mais à côté de ce mystère, de nombreux tracas vont venir agrémenter la vie en Aeden de nos héros. En effet, le jeu d’Y, celui dans lequel les élèves dieux apprennent à gérer des peuples, continue et la bataille devient de plus en plus acharnée. Les coups sont de plus en plus finement joués, comme une partie d’échec géante avec non pas deux, mais une centaine d’adversaires. Les prophètes s’enchainent, les civilisations croissent, s’étendent, s’affrontent, non sans rappeler des épisodes de Terre 1, notre Terre. 

                En parallèle de ce jeu d’Y, Michael Pinson se débat avec ses émotions confuses vis-à-vis d’Aphrodite, la déesse de l’Amour, mais aussi de Mata Hari qui finira par obtenir ses faveurs. Et bien sûr, la quête de la montagne de Zeus, le mystère de la grande lumière et de l’œil géant, se poursuivent presque chaque nuit. 

                On prend les mêmes et on recommence donc, dans ce second roman. En sachant qu’à l’origine, ce tryptique n’était qu’un seul roman, on s’accommode bien du contexte un peu répétitif de l’ensemble. Si les parties du jeu d’Y sont prenantes, on s’aperçoit rapidement qu’en se rappelant l’histoire de notre Terre à nous, on peut aisément prévoir ce qui va se passer durant les prochaines parties, tant les péripéties que traversent les peuples de Terre 18 sont calquées sur celles de notre histoire. Michael Pinson devient de plus en plus exaspérant au fur et à mesure que le roman avance. On le sent mou, trop gentil, incapable de se révolter. On en pousserait presque un ouf ! de soulagement lorsqu’il se jette sur son ami Raoul à la fin d’une partie particulièrement spectaculaire. Les histoires d’amour qu’il vit ne le rendent pas plus attrayant. Indécis, mené par le bout du nez, on le sent encore une fois incapable de se révolter. Si les personnages féminins sont bien rendus, les flirts et autres idylles semblent sur joués et faux. 

                Cela dit, on ne peut reprocher à notre héros de se trahir. En effet, tout au long du jeu, il conservera la même approche pacifique et tournée vers le progrès dans toutes les branches : sciences, spiritualité, art… 

                Enfin, côté suspens, l’auteur nous laisse ce qu’il faut de mystère pour nous inciter à lire le dernier tome de la trilogie. 

                Toujours intéressé par le jeu d’Y, j’ai en revanche commencé à me lasser un peu de certaines répétitions et mièvreries de l’auteur. J’ai tout de même décidé de finir le cycle pour lever les mystères restants.

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