Auteur : Madame
de Lafayette
Titre VO : La
Princesse de Clèves
Editions : Editions
Ebooks libres et gratuits
Genre : Classique
Pagination : 235
Prix : 0€
Synopsis :
" Je vais
vous faire un aveu que l'on n'a jamais fait à un mari... " Sincère,
tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses sentiments.
Elle brûle d'amour depuis trop longtemps pour le duc de Nemours, l'un des plus
beaux fleurons de la cour d'Henri II. Son désir est ardent ! Désespéré ! Mais
elle a juré fidélité à son époux, le prince de Clèves
Elle aspire au
bonheur et ne peut brader sa vertu. Elle veut aimer sans trahir... Cruel
dilemme ! Faut-il donc renoncer au monde ? Faire ainsi le malheur d'un mari et
d'un amant ? La mort est-elle préférable aux affres de l'amour ? Du mariage au
déchirement, de la pudeur au sacrifice... Madame de La Fayette exprime jusque
dans ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion
Ressenti :
Il
y a longtemps que je pense à combler mon manque de références en lectures
classiques. L’un de mes cours de cette session me permet de progresser
considérablement en ce sens. Me voici donc à lire La Princesse de Clèves, entre
autres.
Nous
suivons ici les histoires de la cour d’Henri II, roi de France et de son
successeur, François II. Mademoiselle de Chartre arrive à la cour et devient
très vite le centre de l’attention de nombreux hommes, sans répondre favorablement
à ces princes. Très respectable en tous points, elle va accepter de se marier
avec Monsieur de Clèves qui, le premier, va lui faire la proposition. Elle
pense ainsi fuir les aventures galantes décriées par sa mère. Mais elle
rencontre ensuite Monsieur de Nemours et son cœur chavire. Ce dernier, réputé pour
ses nombreuses aventures, tombe amoureux de Madame de Clèves et n’a de cesse de
lui faire avouer ses sentiments qu’il devine ardents.
Après
un temps de lecture où j’ai été déboussolé par les « princes, princesses,
reine, reine dauphine, reine mère… », je me suis finalement pris au récit.
J’ai embarqué dans cette histoire d’amour pleine de conventions, d’apparences,
de retenue. L’écriture est soutenue, la passion est décrite avec justesse et
poésie. La rigueur morale de cette princesse paraît bien irréelle de nos jours,
de même que la passion de Monsieur de Nemours, ou l’amour de Monsieur de
Clèves. On rêverait d’un amour aussi beau que celui qui se répand sous nos yeux,
s’il n’avait une fin si triste, si déchirante.
Tout
au long de l’histoire on assiste à une réflexion poétique sur l’amour, ses
implications, ses bonheurs et ses malédictions. Je reste nébuleux pour ne pas
spoiler, mais c’est le fil rouge de ce livre à mon avis.
Au
final, si la lecture a été laborieuse au départ, elle s’est révélée agréable et
m’encourage à poursuivre la lecture de classiques. Et j’encourage les gens à le
faire également. Les classiques nous apportent quelque chose qu’on ne trouve
plus dans les romans contemporains.
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