Quatrième de couverture :
Le Conclave des Ombres doit faire face à de nouveaux défis : retrouver et anéantir Leso Varen, le magicien diabolique, et désactiver une armée de sinistres guerriers magiques cachés dans une grotte sur Midkemia. Car ces guerriers, les Talnoys, brillent comme un phare pour une immense armée d’envahisseurs étrangers, une force si redoutable que même la puissance combinée de Midkemia et de l’Empire tsurani pourrait sombrer devant sa fureur.
Pendant ce temps, trois autres agents du Conclave, Kaspar, Serwin et Caleb, s’aventurent au cœur de l’empire de Kesh la Grande pour neutraliser la menace qui pèse sur le gouvernement impérial. Un complot qui implique jusqu’aux nobles les plus haut placés, y compris les membres de la famille impériale elle-même !
Des profondeurs du criminel jusqu’aux plus hautes cimes du pouvoir, le Conclave affronte les agents de la plus noire des magies pour sauver deux mondes…
Ressenti :
Me voici donc rendu à lire le plus récent des cycles de Midkemia : La Guerre des Ténèbres. Ce cycle prend la suite immédiate du cycle du Conclave des Ombres.
L’histoire reprend alors que Kaspar, ancien duc d’Olasko a ramené au Conclave des Ombres un spécimen de Talnoy, de terrifiantes machines à tuer, et que Nakor en a découvert toute une armée cachée au fin fond du continent de Novindus. Le Conclave va donc s’attacher à découvrir le fonctionnement de ces Talnoys et essayer de déjouer la menace qu’ils font peser sur le monde de Midkemia.
En parallèle, Caleb, Kaspar et Serwin, déjà rencontrés dans le cycle précédent, vont être plongés au cœur d’intrigues politiques dans l’empire de Kesh. Ils tenteront de trouver leur ennemi intime : Leso Varen.
Un retour aux sources pour Feist qui va mener de front plusieurs groupes de héros dans des aventures dangereuses. Dans ce premier roman du cycle, peu de nouveaux visages importants si ce n’est la présence de Tad et Zane, les deux fils adoptifs de Caleb, lui-même fils de Pug et d’un autre individu que Nakor, décelant en lui un potentiel étrange, va prendre sous son aile. En revanche, on retrouve Pug et ses fils Caleb et Magnus, Miranda, Kaspar, Serwin et Nakor. Plusieurs de ces héros vont être approfondis, à commencer par Pug. On se rend compte assez vite que Pug à perdu de la superbe qu’il avait durant la Guerre de la Faille. Il reste certes le plus puissant magicien de Midkemia et Kelewan réunis, mais on perçoit dorénavant une espèce de réserve, comme une incertitude quant à ses capacités à accomplir sa mission. On en apprend aussi un peu sur le caractère de Caleb et Magnus, les fils de Pug, qui cette fois ne font pas que de brèves apparitions.
Côté ambiance, on retrouve la magie, toujours omniprésente, mais peut-être moins spectaculaire que dans d’autres romans, hormis, évidemment, la scène finale. Je constate aussi que Feist me donne plus de plaisir lorsqu’il cherche à développer son monde, le faire évoluer. Son écriture est plus fluide, par rapport aux récentes critiques que j’ai émises concernant le caractère un peu super-héros-qui-arrive-toujours-au-bon-moment. Cette fois, Serwin, encore une fois lui le pauvre, est grièvement blessé et mis hors course pendant un moment. Il en est de même pour Caleb à un moment. De plus, le fait que l’histoire s’étale dans le temps permet d’éviter l’effet de linéarité aperçu dans certains des précédents romans de Feist.
Au final, pas vraiment de points négatifs pour ce tome. Feist a vraiment progressé depuis ses débuts, tout comme le monde qu’il a créé. J’ai déjà récupéré le deuxième épisode du cycle et attend avec impatience les suivants…
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