Description :
New York. Aéroport Kennedy.
Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais…
Ressenti :
Troisième roman d’affilé du même auteur pour moi. Je me suis décidé à le prendre suite au coup de cœur que j’ai eu pour mon précédent Musso.
Jonathan Lempereur est cuisinier. Il a même été LE cuisinier. A la tête d’un véritable empire centré sur sa cuisine et ses recettes personnelles, il a tout perdu du jour au lendemain, y compris la femme qu’il aimait. Lui reste juste son fils et son goût pour la cuisine. Madeline aussi a vécu des moments difficiles, ancienne flic, elle s’est « rangée » à la suite d’une affaire particulièrement sordide qui l’a mené au bord du suicide. Depuis, elle est fleuriste et crée avec passion des bouquets qu’elle vend dans son magasin à Paris. Une simple bousculade dans un aéroport va chambouler leur vie. En effet, ils vont, sans s’en rendre compte, échanger leur bien le plus précieux : le téléphone portable. Le pire c’est qu’ils s’en rendent compte une fois rentrés chacun chez soi. Pris par la curiosité, ils vont pénétrer dans la vie privée l’un de l’autre et s’apercevoir qu’ils ont un secret en commun. Rassemblés par celui-ci, ils vont tenter d’en élucider le mystère.
Encore une fois, une histoire avec des rebondissements plus ou moins attendus. Les personnages ont de la profondeur, une histoire personnelle plus développé que dans les précédents romans du même auteur. En revanche, j’ai vraiment eu du mal à reconnaître ceux-ci lorsque l’histoire se débloque. Difficile d’imaginer un chef cuisinier étoilé jouer au détective et prendre des risques comme en prend Jonathan au cours de l’histoire. J’admets volontiers que certaines situations ou motivations nous transcendent, mais à un tel point c’est trop gros. A l’inverse, lorsqu’on découvre le passé de Madeline, on a du mal à comprendre comment une femme avec un tel caractère peut paraître aussi « légère » au début du roman. Si on retrouve un caractère qui colle bien au personnage par la suite, la première rencontre avec Madeline laisse perplexe tant elle passe pour une femme ordinaire. Mon sentiment sur les personnages est donc très mitigé parce que j’ai l’impression d’avoir rencontré deux couples différents au cours de l’histoire.
En ce qui concerne le « couple » justement, j’en viens à l’histoire d’amour, élément clé des romans de Musso. Cette fois-ci, je ne me suis pas du tout laissé emporter. J’ai trouvé le rapprochement sentimental des deux personnages vraiment grossier et forcé. Je ne vois pas du tout comment ils ont pu en venir là.
Enfin, pour en terminer avec les points négatifs, je dois dire que j’ai très facilement reconnu les rouages du roman, ceux que les détracteurs de Musso ciblent régulièrement en disant qu’ils sont toujours les mêmes. J’ai effectivement pu retrouver ces éléments au premier coup d’œil. Probablement parce que je venais de lire deux livres du même auteur et que son style d’écriture m’apparaissait plus clairement.
Ah dommage en effet, ça commence à faire beaucoup de points négatifs tout ça :(
RépondreSupprimerJe pense aussi que si tu avais un peu plus espacé tes Musso ce serait sans doute mieux passé...
Du coup je pense que c'est ce que je vais faire avec les deux Musso que tu as lu et qui me tente beaucoup.
J'espère quand même qu'un peu plus tard du retenteras l'aventure avec cet auteur.
Bisous
Réponse très tardive, mais réponse quand même.
RépondreSupprimerJ'ai retenté l'aventure avec Musso récemment. J'ai lu deux de ses romans et j'y ai pris beaucoup de plaisir. Je confirme donc qu'il est intéressant d'espacer un peu les lectures d'un même auteur, pour ne pas perdre l'intérêt de celles-ci.