Delirium, Lauren Oliver

Description :

                Et si rien n’était plus dangereux que l’Amour ?

                Plus que quatre-vingt-quinze jours, et je serai enfin protégée de l’amor deliria nervosa. Après le Protocole, je serai heureuse et en sécurité. Pour toujours. C’est ce que tout le monde dit. Et je l’ai toujours cru. Jusqu’à aujourd’hui.

                Car aujourd’hui, tout a changé.

                Si l’Amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison. Si l’Amour est une maladie, alors je veux être contaminée. Si l’Amour est la vérité, alors je préfère une seule seconde de cette vie qu’une éternité de mensonges.

                                                   

       

Ressenti :

                Après avoir eu des avis globalement positifs sur ce roman, et parce que d’une manière générale, j’aime assez les dystopies, je me suis laissé tenter par celui-ci. 

                C’est l’histoire de Magdalena, orpheline recueillie par sa tante, dans un Portland où l’Amour a été déclaré maladie la plus dangereuse qui soit. Chaque jeune doit subir le Protocole lorsqu’il atteint ses dix-huit ans pour être débarrassé des dangers de l’Amour. « Lena » attend impatiemment ce moment, comme tous les jeunes de son âge. Mais sa vie va basculer lorsqu’elle rencontre Alex, un « Invalide » qui n’a pas subi le Protocole. Avec lui, elle va découvrir les « symptômes » de l’amor deliria nervosa. Sa vision du monde en sera changée à jamais. 

                Si l’intrigue est un parfait exemple de dystopie, avec la « position gouvernementale » et les résistants, le thème de l’Amour y est abordé d’une manière originale. La plupart des dystopies que j’ai lues ou vues se contentent d’éradiquer tous les sentiments. Ici, on fait le tri, même si au final, la plupart des émotions ont disparu après le Protocole. 

                Le personnage de Lena est aussi un gros cliché des dystopies. C’est une jeune femme formatée par la propagande mais « qui a toujours eu un faible pour l’interdit ». Son histoire est classique. Ses réactions nous empêchent d’oublier qu’elle n’a pas encore 18 ans. Embarrassée par les émotions qu’elle ressent vis-à-vis d’Alex, toujours prompte à s’emporter si on la bouscule, elle va toutefois se laisser toucher par la beauté de l’Amour. Alex, lui est le petit ami idéal. Séduisant, toujours souriant, attentionné, patient, il va ouvrir les yeux de Lena sur un monde qu’elle ignorait complètement et sur des vérités qu’elle ne soupçonnait pas. 

                Après un début laborieux, je me suis finalement intéressé à ce roman. Mon bilan est positif, mais sans plus. Trop lent, trop cliché, ce roman n’a pas su m’enflammer comme l’ont fait d’autres romans du genre. Et il se termine donc sur une légère déception, au vu de l’engouement qu’il a suscité autour de moi.