La prochaine fois, Marc Lévy

Description :

 

Parti à la recherche d’un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara.

Tous deux sont convaincus de s’être déjà rencontrés. 

Mais où et quand ?

A Londres, il y a plus d’un siècle…

                                                           

Ressenti :

                Sur ma lancée des romans de Marc Lévy, j’ai enchaîné avec ce livre. Pas fan de peinture, peu emballé par un résumé trop léger, je n’étais pas franchement enthousiaste. 

                Dans ce roman, nous suivons Jonathan Gardner, éminent expert en peinture, en particulier celles de Vladimir Radskin. Notre héros entretient une relation particulière avec ce peintre russe du siècle dernier. Malheureusement, le talent de cet artiste n’est pas reconnu malgré le travail acharné de Jonathan pour changer cela. La réapparition de « l’œuvre majeure » de Radskin pourrait l’aider à rendre au peintre la renommée qu’il mérite. Mais les obstacles s’enchaînent sur la route de notre héros.

                Ayant abordé le livre avec beaucoup de réserves, j’ai eu du mal à rentrer dedans. Au point même que j’ai hésité à l’abandonner. Je me suis un peu forcé, puis j’ai fini par rentrer dedans. Comme d’habitude, la plume de Marc Lévy est fluide. Pas de difficultés dans le vocabulaire, dans la tournure des phrases, dans le rythme du récit. La stabilité est d’ailleurs le maître mot de cet auteur, puisque comme je l’avais écrit dans ma précédente chronique pour Si c’était à refaire, il réutilise toujours les mêmes mécanismes, les mêmes stéréotypes de personnages pour ses romans. Je n’en ferai pas le détail encore une fois, mais la liste est de plus en plus nette dans ma tête. 

                Dans les aspects plaisants de cette lecture, on retrouve quand même une « enquête » qui nous tient en haleine, malgré certains dénouements attendus. On retrouve également un élément surnaturel assez original, créativité que je reconnais à l’auteur et qui me plaît toujours dans ses romans.

                En résumé, pour une lecture-détente, ça passe plutôt bien. Mais si l’on étudie un peu le roman, et en connaissant un peu l’auteur, on peut être déçu par ces éléments récurrents dont j’ai parlé ci-dessus.