Synopsis :
« L’homme qui
va le plus compter dans ta vie vient de passer dans ton dos. Pour le retrouver,
tu devras entreprendre un long voyage et rencontrer les six personnes qui te
mèneront jusqu’à lui… Il y a deux vies en toi, Alice. Celle que tu connais et
une autre, qui t’attend depuis longtemps. »
Londres, 1950
Alice mène une existence
tranquille, entre son travail, qui la passionne, et sa bande d’amis tous
artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être
bouleversée. Au cours d’une virée à la fête foraine de Brighton, une voyante
lui prédit un mystérieux avenir. Alice n’a jamais cru à la voyance, mais elle
n’arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se peuplent de
cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles. Son voisin de palier,
Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux
motivations ambiguës, la persuade de prendre au sérieux la prédiction de la
voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin. De
Londres à Istanbul, il décide de l’accompagner dans un étrange voyage…
Ressenti :
Quoi ?
Encore un Lévy ?! Pourtant ses dernières chroniques laissaient croire qu’il
était lassé de cet auteur. Oui, c’est un peu vrai. Mais ce livre-là me semblait
différent. Et puis, je m’étais dit que j’allais lire tous les romans de cet
auteur, celui-ci y compris. Alors voilà, je l’ai lu.
Ici,
nous suivons les aventures d’Alice, une jeune anglaise vivant à Londres dans
les années 1950. Sa vie est assez ordinaire : elle travaille (dans la
fabrication de parfums), sort avec ses amis, a de petites altercations avec son
voisin de palier. Rien ne semble vouloir perturber cette routine. Pourtant, la
veille de Noël, poussée par ses amis, elle écoute une voyante lui faire une
étrange prédiction. D’habitude peu encline à écouter ce genre de choses, Alice va
être troublée par celle-ci. Tant et si bien que son voisin de palier lui
propose de retourner voir cette voyante le lendemain.
S’ensuit
un voyage extraordinaire pour nos deux protagonistes. Direction Istanbul où
Alice, accompagnée par son voisin de palier, va partir en quête d’un mystérieux
passé et d’un futur incertain.
Alice
est un personnage plein d’énergie, que sa vie à Londres avait quelque peu
éteint. Mais elle va revivre avec ce voyage et c’est une jeune femme
pétillante, avide de découvertes qui va accompagner un Daldry aux extérieurs
bourrus, grandiloquent, mais qui cache bien son jeu. Les personnages sont hauts
en couleurs et les rencontres qu’ils font au cours de ce voyage sont riches.
L’auteur
nous décrit les magnifiques paysages d’Istanbul et nous emmène sur les rives du
Bosphore avec une certaine aisance. J’ai voyagé avec les personnages et c’est
vraiment plaisant. L’histoire est très prévisible mais cela ne gêne pas, pas
plus que le rythme relativement lent de celle-ci.
Un
point également notable : pour une fois, Marc Lévy nous propose des
personnages différents des stéréotypes qu’il utilise habituellement. Si nos
personnages ont toujours un passé douloureux, leur présent respectif est
beaucoup moins formaté et ça change tout. De même, l’enquête qui conduit ce
récit est beaucoup plus lente que celles que l’auteur nous propose
habituellement.
Au
final, comme je l’avais soupçonné, ce livre est différent des autres de Marc
Lévy. La lecture de celui-ci, bien que toujours classée dans ma catégorie « lecture-détente »,
est différente des autres et m’a beaucoup plus enthousiasmé que mes précédents
livres du même auteur. Un bon point pour Marc Lévy avec ce roman.
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