Synopsis :
Que pensent
les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Qu'attendent-ils de
l'humanité en général ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un
accident d'avion percutant un immeuble) a passé avec succès l'épreuve de la «
pesée des âmes », il a accédé au royaume des anges. Mais passé le premier
émerveillement, il découvre l'ampleur de la tâche. Le voilà chargé de trois
mortels, qu'il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses
moyens d'action les rêves, les signes, les médiums, les intuitions, les chats.
Cependant, il est obligé de respecter le libre arbitre des hommes. Il
s'aperçoit que ceux-ci essaient de réduire leur malheur au lieu de construire
leur bonheur. Que faire pour leur montrer la voie ? Et puis comment s'occuper
intelligemment au Paradis, un endroit bien sympathique mais sans cinéma, sans
musique, sans restaurant ? Après Les Thanatonautes, Bernard Werber nous donne
une fois de plus à réfléchir sur notre statut d'être humain, en mélangeant
sagesse ancienne, philosophie moderne et humour. En suivant l'initiation d'un
ange, on découvre une perspective étonnante à notre état de simple mortel.
Ressenti :
Deuxième roman de la saga de Michael Pinson,
cet épisode est le dernier que j’aurai lu. Il se place entre Les Thanatonautes
et le cycle des Dieux.
Ici
nous retrouvons donc notre héros, Michael Pinson, après le tragique accident d’avion
qui mit fin à son existence sur Terre et à l’aventure des thanatonautes.
Passant brillamment (ou pas) l’épreuve de la pesée des âmes, aidé par un avocat
on ne peut plus percutant, Michael va rejoindre le Paradis. Il va découvrir son
nouveau rôle d’ange, ses « clients », et les responsabilités liées à
sa condition.
En
tant qu’ange, il doit guider trois « clients », des humains dont il
va suivre la vie entière, depuis leurs premiers pas jusqu’à leur mort. Il doit
exaucer leurs souhaits et les guider pour qu’ils s’extraient du cycle des
réincarnations sur Terre pour devenir des anges. Si les pouvoirs des anges
semblent très puissants, ils sont néanmoins grandement affaiblis par la nécessité
de respecter le libre-arbitre des « clients ». Du coup la tâche s’annonce
très ardue pour Michael. Entre un geek, écrivain, associal, passionné par les
rats, un « orphelin » exposé à la violence depuis son plus jeune âge,
ne vivant qu’à travers celle-ci, et une reine de beauté aussi populaire que
superficielle, c’est loin d’être gagné pour notre apprenti-ange. Mais il
bénéficiera du soutien de son mentor Edmond Wells pour parvenir à guider comme
il se doit ses protégés.
En
parallèle de ce travail d’ange, il faut bien s’occuper au Paradis. C’est là que
l’équipe des Thanatonautes se reforme : Michael, Raoul, Freddy se retrouvent
pour repousser les limites de la Terra
Incognita et explorer l’univers à la recherche de réponses aux nouvelles
questions qu’ils se posent.
A
nouveau très prenant comme roman, il propose un rythme tout à fait intéressant,
alternant entre des personnages dont la vie est semée d’embûches et autres
joies et peines. L’action succède à la réflexion, aux passages – célèbres par
la suite – de l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. L’auteur nous offre
un distillat de connaissances, de pistes de réflexion sur la condition humaine,
sur la recherche du bonheur, sur les relations humaines, tout en amenant des
questions sur l’Après. On retrouve donc avec plaisir les ingrédients aperçus
lors de la lecture des Thanatonautes et retrouvés par la suite avec le cycle
des Dieux.
Au
final, c’est encore un bon roman de Werber que je termine, j’y ai retrouvé les
ingrédients qui me plaisent dans ses romans, en plus des personnages hauts en
couleur de cette saga. Une lecture à ne pas manquer si vous avez déjà commencé
la saga.
C'est un de mes romans préférés et tu as raison, si on aime Werber, il faut lire celui-là. J'en ai lu une dizaine et je dirais que pour moi, les incontournables sont celui-ci et Les Fourmis. En tout cas, ce sont 2 romans que j'ai trouvé.... uniques !
RépondreSupprimerBon dimanche,
Cajou
Je n'ai pas encore pris le temps de lire les Fourmis. J'avais eu l'occasion de le faire étant petit, mais je ne pensais pas être suffisamment mûr pour comprendre. Maintenant ce devrait être l'une de mes prochaines lectures de Werber.
RépondreSupprimerBon dimanche à toi !