Auteur : Laure
Conan
Titre VO : Angéline
de Montbrun
Editions : Les
Éditions du Boréal
Genre : Classique
Pagination : 240
Prix : 6.86€
Synopsis :
Angéline
de Montbrun est un ange. D’une beauté époustouflante, d’une gentillesse sans
pareil, elle attire les regards autant que les éloges de ceux qui l’entourent.
Maurice en est éperdument amoureux. Il cherche du courage auprès de sa sœur pour
demander la main de la belle à son père. Une fois la chose faite, tout le monde
attend le mariage avec impatience. Mais voilà, le père d’Angéline meurt,
emportant avec lui la joie et la raison de vivre de la belle.
Ressenti :
De
retour en cours, j’ai reçu une cargaison de nouvelles lectures. Je commence par
celle-ci dans le cadre de mon cours : Corpus québécois. Je ne crois pas
avoir jamais lu de la littérature québécoise. Je ne savais donc pas du tout à
quoi m’attendre. Et bien… à première vue, ça ressemble beaucoup aux classiques
français. Voici le détail.
Angéline de Montbrun c’est l’histoire de
deux amoureux promis à un bel avenir. Mais le destin s’en mêle et sépare les
jeunes tourtereaux. Des états d’âme de Maurice, amoureux transi et effrayé par
sa belle autant que par le père de celle-ci, à la lente décrépitude d’Angéline
après la mort de son père, Laure Conan nous offre une plongée dans l’intériorité
des personnages. Usant d’abord d’une forme épistolaire puis passant au journal,
elle dépeint à travers les pensées des personnages un environnement qui sonne
autant le Québec que la France à mon avis. S’il n’y avait les noms de lieux, je
n’aurais jamais situé l’histoire en Nouvelle-France.
Pas
vraiment un fan des histoires d’amour mielleuses de ce genre, j’ai traversé ce
roman sans y trouver l’étincelle qui allume ma curiosité. J’admire la poésie de
l’œuvre et le rendu des émotions et états d’âme. Mais je n’ai pas vraiment
accroché à cette histoire. Elle sera pourtant étudiée en cours et j’espère y
trouver un intérêt supplémentaire.
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