Auteur : Molière
Titre VO : Le
Misanthrope
Editions : AZW
Genre : Théâtre
Pagination : (Ebook)
Prix : gratuit
(Ebook)
Synopsis :
Comment
Alceste, qui n'aime que la vérité, la sincérité, la droiture, lui qui est la
rigidité faite homme, comment a-t-il pu s'éprendre de Célimène, qui représente
tout ce qu'il déteste : l'hypocrisie, la légèreté, le persiflage, les
apparences ? Il a pourtant bien succombé aux charmes de la jeune veuve, et
voudrait qu'elle ne se consacre qu'à lui, qu'elle renonce à cette mondanité
qu'il hait tant. Évidemment, elle n'en a aucunement l'intention.
Ressenti :
Un
classique, un vrai. Classique parce que c’est une lecture que l’on étudie en
classe. Et classique parce que c’est une pièce datant de l’époque classique de
la littérature. Pour moi, c’était une découverte. J’avais déjà lu du Molière –
Le Bourgeois Gentilhomme – mais jamais Le Misanthrope.
Alceste,
homme droit, sincère, intègre, est un marginal à l’époque de la société de
cour. Tout n’est qu’apparences, galanterie, hypocrisie et le monde qui
l’entoure le fait vomir. Il a décidé d’appliquer sa franchise coûte que coûte,
même s’il doit en perdre les faveurs de Célimène, sa bien-aimée.
Dans
cette pièce, Molière peint avec brio tous les travers de la Cour de Louis XIV
et montre qu’il faut bien plus que de la franchise pour pouvoir sortir de l’ère
de la galanterie. Véritable critique de son époque, Le Misanthrope nous révèle
– avec beaucoup de dérision – ce qu’étaient les mœurs de Versailles et ce qu’il
en coûtait de vouloir s’en écarter un peu.
La
pièce est courte – d’un point de vue lecture en tout cas – et le vocabulaire
très accessible. Ici, pas d’envolée lyrique comme dans les tragédies grecques,
pas de références aux mythes antiques. On est dans le comique, avec des
personnages très colorés. C’est probablement cette simplicité que j’apprécie
chez Molière. On comprend assez vite le message et sa portée, on rit, on passe
un bon moment.
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