Auteur : Imre
Kertész
Titre VO : Valaki
más. A változás kronikája
Editions : Actes
Sud
Genre : Témoignage,
Contemporain
Pagination : 150
pages
Prix : 6,50 €
Synopsis :
Doublement
traumatisé par l'expérience concentrationnaire puis par la mise au ban
stalinienne, Imre Kertész est confronté, après l'effondrement du communisme
d'Etat de la Hongrie, aux conséquences d'une inédite liberté. On lui demande
d'être l'éternel témoin et garant de la mémoire de l'Holocauste, on l'invite en
Allemagne, en France, en Italie, à Vienne et à Tel-Aviv. A soixante-dix ans, il
visite des lieux de son passé ou découvre enfin le visage réel d'une Europe
qu'il n'avait jusqu'alors appréhendée qu'à travers son immense érudition. Dans
le compagnonnage de Wittgenstein, qu'il traduit, Imre Kertész se rencontre et
se cherche. Qu'est-il devenu ? Qu'est devenu le monde à la fin des années 1990
? C'est en écrivain que Kertész transforme en autant d'illuminations ces
questions auxquelles se mêlent rêves et souvenirs, choses vues et expériences
marquantes.
Ressenti :
Une autre
découverte liée à mes cours. Un autre livre que je n’aurais probablement pas lu
sans ça.
Dans
un récit autobiographique, l’auteur nous raconte sa quête perpétuelle
d’identité. Ayant vécu des expériences traumatisantes et stigmatisantes, K.
cherche qui il est, s’efforçant de se défaire des étiquettes qu’on lui a collé
et qui ne lui correspondent pas. Témoin d’événements terribles qu’il refuse de
voir comme l’ensemble de sa vie, K. nous emmène avec lui à la recherche de son
identité, de ce qui le caractérise en tant qu’individu et non en tant que
témoin ou que membre d’un groupe. En fouillant dans son passé et son présent,
il essaie de se construire un avenir.
Au-delà
de sa propre identité, l’auteur nous propose un questionnement sur l’identité
en général, avec en arrière-plan l’Holocauste et les horreurs de la
Guerre. Entre témoignage et réflexion philosophique, K. nous propose un récit
plein de nuages aussi menaçants qu’amnésiants.
Ma
chronique me parait bien insipide. Pourtant, j’ai apprécié ce livre et l’ai
même choisi pour l’un de mes travaux à rendre. Il faut croire qu’il ne m’aura,
malgré tout, pas laissé un souvenir impérissable. La thématique est
intéressante, c’est indéniable, mais elle ne suffit peut-être pas à vaincre mon
manque d’intérêt chronique pour les témoignages en général.
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