La Cinquième Montagne, Paulo Coelho

 

Description :

 

                Se fondant sur un fragment de la Bible (1 Rois, 17 et 2 Rois, 2), Paulo Coelho développe les thèmes qui, depuis l’Alchimiste, font la force de son œuvre : le sens que chacun doit donner à sa vie, la persévérence avec laquelle il faut suivre sa Légende Personnelle, la nécessité d’espérer et de comprendre que la tragédie faisant irruption dans une existence n’est pas une punition, mais un défi pour l’homme qui doit la dépasser. 

Ressenti :

 

                Après avoir lu l’Alchimiste, je me demandais ce que seraient les autres romans de Paulo Coelho. Je dois dire que celui-ci m’a attiré parce qu’il était fait mention de la Légende Personnelle en quatrième de couverture. Je me suis donc lancé dans ce livre avec l’intention d’en savoir plus sur ce sujet, car après tout, moi aussi je souhaite vivre ma Légende Personnelle.

                Je dois dire qu’au premier abord, j’ai vraiment été déçu par ce livre. Trop de Bible, trop de « Seigneur », de « Dieu », de « prophète ». J’avais vraiment l’impression d’être en train de lire une parabole. Je ne suis pas fondamentalement contre telle ou telle religion, mais j’avoue qu’à grosse dose, ce sujet a tendance à me gonfler. J’ai donc prié pour que tout le livre ne soit pas comme ça. Cette prière a fonctionné « un peu ». L’histoire continuait de tourner autour de Dieu, mais l’approche était différente de ce qu’on raconte d’habitude. En tout cas, c’était mon impression. Du coup, la lecture devenait plus supportable et l’histoire avançait plus vite. Peu à peu est arrivé le thème principal du roman : la tragédie. Moi je dirais simplement « l’épreuve ». L’idée développée ici est que le malheur qui  arrive est une sorte de défi proposé à l’homme.

                Il y a ceux qui le subissent et accepte la défaite. Ceux-ci fuient ou restent à se morfondre, ruminant leur défaite et s’accrochant aux souvenirs de ce qu’ils ont perdu. Et puis il y a ceux qui se battent. Ceux-là refusent de s’avouer vaincus et cherchent à reconstruire ce qui a été détruit, délaissant ce qui n’avait pas d’importance pour ne garder que le meilleur et reconstruire en plus joli, plus fort. Ces gens ont pris leur destin en main et savent apprécier les fruits de la vie. 

                Finalement ce roman m’aura bien plu, car une fois encore, l’auteur touche un sujet qui me plait beaucoup. La réputation moindre de ce livre comparé à l’Alchimiste peut s’expliquer par la grande présence de la foi chrétienne, celle-là même qui m’a gêné. C’est tout de même une lecture que je conseille aux amateurs du genre car elle apporte sa pierre à l’édification de sa Légende Personnelle. 

Œuvres similaires :

 

                L’Alchimiste, Paulo Coelho

                L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle

                La Prophétie des Andes, James Redfield