Description :
Abandonné en pleine nature sur un continent à l’autre bout du monde, avec pour seules armes son intelligence et sa détermination, Kaspar, l’ancien duc d’Olasko, doit se battre au jour le jour pour assurer sa survie. Rusé, astucieux et doté d’une volonté de fer, il se lance dans cette odyssée avec un seul but en tête : rentrer chez lui et se venger de Serwin Fauconnier, l’homme qui l’a destitué.
Mais Kaspar ne sait pas encore qu’il y a bien plus en jeu que sa seule existence. Il n’est qu’un pion dans une partie terrifiante qui oppose Ser et le conclave des Ombres aux agents des forces obscures. Ces dernières menacent non seulement Olasko, la terre natale de Kaspar, mais aussi Midkemia dans son ensemble. La guerre de la Faille et celle des Serpents sembleraient presque triviales au regard du conflit qui s’annonce…
Ressenti :
Comme il l’a déjà fait dans les livres de la guerre des Serpents, Feist a abandonné le parti de raconter plusieurs histoires en même temps. Dans la série du Conclave des Ombres, il raconte l’épopée d’un seul personnage à la fois. Dans ce dernier tome de la série, il s’agit de Kaspar, ancien duc d’Olasko, destitué et exilé. Ce dernier va devoir se reconstruire, échapper plusieurs fois à la mort et finalement se retrouver impliqué dans une sombre histoire, peut être la plus sombre qu’aie vécu Midkemia, avant de retrouver la paix.
Dans ce roman comme dans les précédents, Feist nous décrit un véritable héros, vigoureux, subtil et intelligent. S’il frôle la mort au début, il semble ensuite considérablement aidé par le destin, même si au final, il perd au change. Bien qu’un peu précipitées dans certains passages, les descriptions nous mettent encore une fois dans l’ambiance, dans l’action des personnages. La tension est bien souvent palpable.
Bien que lisible indépendamment des premiers tomes, celui-ci reste fortement lié aux épisodes précédent et il convient de les lire dans l’ordre. En effet il est fait référence à des faits passés décrits dans les premiers opus. Ces références, tout comme les apparitions de Pug ou Tomas, héros de la guerre de la Faille, permettent d’ancrer cette histoire dans Midkemia. C’est d’ailleurs l’un des atouts majeurs de la création d’un monde dans sa totalité, comme l’a fait Feist, ou Tolkien avant lui. De cette manière, le cadre est déjà défini, vivant et autonome. Il suffit juste de rajouter un petit détonateur pour obtenir une histoire fantastique.
Encore une fois lu rapidement, ce livre reste dans la moyenne des romans de Feist. Mais comme cette moyenne est assez élevée, cela en fait un bon roman de fantasy.
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