L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle

 

Description :

 

                Imaginez… Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où… 

                Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n’êtes pas heureux. Porteur d’une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l’aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d’une existence à la hauteur de vos rêves. 

Ressenti :

 

                J’ai découvert ce livre en lisant, une fois n’est pas coutume, une critique faite par un ami. Intrigué par l’histoire et surtout par le lien qu’il établissait entre ce roman et L’Alchimiste, de Paulo Coelho, j’ai décidé de l’acheter. Je l’ai trouvé au rayon Développement Personnel d’une librairie, ce fait renforçant mon intérêt puisqu’en ce moment je m’intéresse particulièrement à ce genre de lecture. 

                J’ai ouvert ce livre pour ne le refermer qu’après avoir lu les derniers mots. Ce qui met en relief deux choses. Premièrement, ce livre est assez court : 221 pages écrit en police large. Deuxièmement, ce livre se lit très facilement. On entre rapidement dans le vif du sujet et l’intérêt ne décroit pas pendant la lecture. L’écriture est fluide. Le vocabulaire facile, déroutant au départ, rend finalement le récit plus proche du lecteur en excluant les expressions alambiquées. 

                J’ai été un peu irrité par certaines longueurs, notamment des descriptions, certes enchanteresses, mais que j’estimais inutiles pour le récit et qui ne faisaient que retarder l’avancement de la « quête ». A part ça, très peu de déchet dans ce livre. La suite de ma critique le confirme. 

                Le message transmis, sensiblement le même quelque soit l’auteur, par les romans dits de « développement personnel » est une invitation à croire en soi, il explique combien l’esprit humain est influant sur la vie en général. C’est probablement parce que mes convictions sont très proches de cette idée que je m’intéresse beaucoup à cela. On peut aussi expliquer l’engouement pour ce message parce qu’il apporte une belle échappatoire à la difficile réalité de notre monde. Ce message apporte des réponses aux questions que la science ou la religion peinent à éclaircir. Le mystère le plus notable concerne probablement la question des relations sociales et des règles que l’on ne peut édicter. Les gens lisent ces livres à la recherche d’un mode d’emploi des relations, d’un mode d’emploi de la vie heureuse. Il est intéressant de noter que bien souvent, ces livres ne font que répéter ce que les gens pensent au fond d’eux, confirmant ainsi leurs intuitions. Il ne faut  bien sûr pas occulter l’approche particulière de chaque livre, mais globalement, l’idée est la même : la confiance en soi ! 

                Quoiqu’il en soit, ces livres et celui-ci en particuliers apportent un peu de fraicheur dans un monde au moral en berne, qui a bien besoin de reprendre confiance en lui. Un mouvement qui arrive comme une coïncidence, un clin d’œil. 

Œuvres similaires :

 

                La Prophétie des Andes, James Redfield

                L’Alchimiste, Paulo Coelho

                Le Secret, Rhonda Byrne