vendredi 22 octobre 2010

Dune 1, Frank Herbert




Description :

                Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à parte de vue. Une seule richesse : l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers convoite.

                Quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et changera le cours de l’histoire. 

                Cependant, les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l’espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances.  

                Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire ?

Ressenti : 

                La saga de Dune est une œuvre majeure de la science-fiction et son auteur une référence dans le genre. Je connaissais l’univers de ces romans d’abord à travers plusieurs jeux vidéos éponymes. Ensuite, j’ai eu l’occasion de regarder le film issu des romans de Frank Herbert. L’adaptation de David Lynch est un peu vieillotte (1984), mais elle m’a beaucoup plu. Il ne me restait plus qu’à lire les livres. Mais à l’époque, j’étais un peu jeune pour l’écriture de Frank Herbert. Aussi ai-je mis de côté cette lecture. Aujourd’hui, plus mûr et en pleine constitution de ma culture science-fiction, je m’y suis mis. 

                Les premiers chapitres m’ont rappelé pourquoi j’avais reporté cette lecture. Bien qu’utilisant un vocabulaire accessible, l’auteur emploi néanmoins des tournures désuètes ou peu répandues. Passé cette légère difficulté, on se plonge dans un très beau récit. Il y est question de politique et de jeux dangereux entre les Grandes Maisons de l’univers. Il y est question de trahisons, de pièges, d’alliances. Et bien sûr il y est question de Dune.

 Arrakis, la planète des sables. La planète la plus inhospitalière de l’univers est aussi la plus convoitée car elle est la seule source de l’épice, denrée la plus chère de l’univers. Mais Arrakis est dangereuse. Le climat y est aride, l’eau y est extrêmement précieuse. 

Dans ce roman, nous suivons la famille des Atréides qui reçoivent Dune en fief et doivent récolter de l’épice pour l’Empereur. Mais les précédents exploitants de la planète n’étaient autres que les Harkonnens, ennemis héréditaires des Atréides. Ces derniers devront donc combattre à la fois le terrain hostile et les pièges laissés par les Harkonnens. 

Ajoutons à cela un programme de sélection génétique pour obtenir un « sur-être » et une prophétie parlant d’un messie et on obtient une histoire dense mais buvable, intense mais un peu longue à mettre en route. A noter que pour une œuvre parue en 1965, Dune reste un roman de science-fiction convaincant car pas dépassé par les évolutions actuelles du monde. 

                Les personnages principaux sont décrits assez profondément grâce au point de vue omniscient  adopté par l’auteur. En résulte, comme assez souvent avec cette technique, une légère confusion à certains passages. On ne sait plus vraiment qui pense quoi. Mais l’auteur veille au grain et effectue les rappels des personnages aux moments opportuns. 

                Le premier tome de cette œuvre met l’intrigue en place, plante le décor et avance les premiers pions. Pourtant on a déjà un peu d’action, et on ne s’ennuie pas, contrairement à de nombreuses premières parties.
                Ce classique du genre a donc été une bonne lecture pour moi. Pas excellente, mais je reconnais le talent de l’auteur, sa créativité et sa capacité à amener une intrigue sans nous barber et imaginer un monde encore fantastique de nos jours. Suivra donc certainement le deuxième tome de Dune dans mes lectures.

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