Synopsis :
Le bon vieux
temps… Tout était mieux autrefois, les hivers étaient plus froids, les forêts,
plus lugubres, les gobelins, plus hargneux, les trolls, plus sanguinaires et
sur les ponts. Le progrès est définitivement une mauvaise chose pour Cohen le
barbare. Pris d'un élan nostalgique, il chevauche vers un pont, bien décidé à
massacrer du troll, comme dans le bon vieux temps !
Ressenti :
Cette
nouvelle m’a été offerte par Malorie,
à la suite des Imaginales de 2011. J’avais gardé le petit livre bien au chaud
dans ma PAL, sans jamais me décider à l’en sortir. C’est maintenant chose
faite.
D’abord,
il faut noter que c’est la première nouvelle que je chronique. Je pense en
avoir lu précédemment, mais pas avec l’œil du chroniqueur.
Donc,
une nouvelle, pour les néophytes, c’est un récit court. Ici, 17 pages d’un
petit format. Inutile de dire que ça se lit très vite. Idéal pour les trajets
en bus, les salles d’attentes… La nouvelle se rapproche en général du roman, à
ceci près qu’elle est – du coup – plus courte. Pour le reste c’est tout comme :
un/des personnage/s, une intrigue, un dénouement. Ici on va juste tailler à la
hache les parties rebondissements et autres, raccourcir à la portion congrue l’élément
perturbateur, l’élément de résolution … Enfin bref, tout est plus court quoi !
Dans
cette nouvelle donc, nous retrouvons Cohen Le Barbare, figure emblématique du
Disque-Monde de Pratchett. Ce dernier, bien vieux, cherche un dernier défi et
ressasse avec son cheval –qui parle- le
bon vieux temps. Alors qu’il va au-devant de son dernier combat, notre héros se
retrouve face à un troll qui est lui aussi nostalgique des temps plus glorieux
de ce monde.
En
quelques mots, nos deux protagonistes sympathisent, changeant le cours de l’histoire
telle qu’elle aurait dû se dérouler.
Sur
ce court récit, on retrouve l’humour de Pratchett, l’un de ses personnages
mythiques et aussi un trait d’esprit nous amenant sur le sujet du temps qui
passe. Un condensé de bon roman que je trouve très plaisant. Je n’étais pas
vraiment familier des nouvelles, mais je crois que je vais me laisser tenter à
l’avenir.
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