mercredi 12 février 2014

La main gauche de la nuit, Ursula Le Guin







Synopsis :

Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n'y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l'un ou l'autre sexe. Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle. L'Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l'Ekumen ?

Ressenti :
               
                Ce livre est probablement celui qui m’emballait le moins parmi ceux qu’on m’a proposé de lire pour mon cours de science-fiction. Le synopsis n’avait pas réussi à m’accrocher. Mais comme c’est une lecture obligatoire, je m’y suis collé, en bon élève studieux.

                Nous suivons à travers ce roman deux personnages : Genly Aï, Envoyé de l’Ekumen ; et Therem Harth Estraven, Premier Ministre du roi Agraven de Karhaïde. Le premier est un extra-géthénien, qui est venu sur la planète glacée pour proposer une alliance entre les peuples de Gethen et les mondes membres de l’Ekumen – une structure favorisant le libre-échange interstellaire. Le second voit en l’arrivée du premier l’occasion de mener son peuple et toute la planète vers une nouvelle étape de leur développement. Mais tous ne voient pas les choses de cette manière. Et très vite, l’un comme l’autre se retrouvent face à des difficultés qu’ils devront surmonter pour arriver à leurs fins, et surtout, pour survivre.

                Ici, on aborde de front une question très à la mode, puisqu’il s’agit de la question du genre. Les géthéniens sont des androgynes. Leur corps ne présente pas d’attribut permettant d’identifier clairement un homme ou une femme, et leur comportement n’éclaire pas plus l’observateur. Ils sont capables de réactions aussi bien féminines que masculines. Par ailleurs, ils sont soumis au cycle du kemma – qui se rapprocherait du rut animal – et n’ont de pulsion sexuelles qu’à ce moment et seulement par consentement mutuel. Ce mode de fonctionnement présente des avantages et inconvénients assez bien représentés dans le roman.
               
                Hormis la population de Gethen, il n’y a que peu d’aspects science-fiction dans ce roman qui reprend un certain nombre d’éléments de notre monde – notamment les Fermes Volontaires orgota qui ressemblent à s’y méprendre aux goulags – et les adapte aux besoins de l’histoire.

                Peu emballé par l’histoire et par l’élément de science-fiction introduit dans ce roman, j’ai eu du mal à avancer dans ma lecture. J’ai eu un peu plus de plaisir lors de l’échappée de nos deux héros et leur traversée du glacier. Mais sinon, je dois avouer que je me suis beaucoup ennuyé et je suis curieux de voir ce qu’on tirera de ce livre durant mon cours de SF qui y est consacré.

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