Auteur : Rodolphe
Girard
Titre VO : Marie-Calumet
Editions : Ebooks
libres et gratuits
Genre : Classique,
littérature québécoise
Pagination : -
(ebook)
Prix : 0€
Synopsis :
Roman réaliste
et satirique, Marie Calumet se déroule dans les années 1860. L’auteur y raconte
l’arrivée et l’installation de l’héroïne, une femme de fière allure et à la
langue bien pendue, comme ménagère de presbytère. Dès son entrée en service,
elle transforme la vie quotidienne de tout le village. Elle éveille la
sexualité du sacristain et celle de l’homme engagé de l’abbé Flavel, curé de
Saint-Ildefonse, une petite municipalité rurale imaginaire. Rien d’indécent ni
de provocant dans cette évocation, sous forme de tableaux réalistes, de la vie
quotidienne d’une paroisse agricole du Québec au milieu du siècle dernier.
Après une foule de péripéties, toutes plus drôles les unes que les autres, la
ménagère accorde sa main à l’homme engagé, ce qui amène le bedeau à se venger:
lors de la préparation du repas nuptial, ce dernier ajoute au ragoût un
puissant laxatif, forçant ainsi les invités à quitter précipitamment la table.
Cette scène carnavalesque, tout comme celle où, revêtue d’une imposante
crinoline, Marie Calumet montre ses atouts secrets à toute la communauté
rassemblée à un pique-nique, ne semble pas avoir été prisée par l’archevêque de
Montréal, qui condamne le roman au moment de sa publication.
Ressenti :
Toujours dans
le cadre de mon cours de corpus québécois, j’ai pu découvrir et apprécier les
péripéties de Marie Calumet, ménagère de presbytère.
Le
synopsis résume l’essentiel de l’histoire (en même temps, c’est ce qu’on lui demande).
Du coup je ne m’attarderai pas à vous la présenter plus en détail. Je vais
plutôt m’appesantir sur mon ressenti et sur l’écriture.
Première
chose, c’est de la littérature québécoise et ça se voit ! Le joual est
omniprésent et nous plonge inévitablement dans l’atmosphère de la « Nouvelle-France »
devenue Québec. Mon expérience canadienne m’a permis de lire ce patois sans
trop de difficulté et donc d’apprécier l’immersion. Les personnages sont bien
ancrés et ont un caractère bien marqué. Les nombreuses péripéties qui émaillent
la vie de Marie Calumet au presbytère sont autant de petites piques habilement
placées et masquées pour moquer les mœurs cléricales de l’époque.
Le
ton léger, la plume espiègle m’ont permis de passer un excellent moment au
cours d’une lecture que je n’espérais pas aussi divertissante. Le roman
classique reste un genre que je n’affectionne pas particulièrement et ce ne
sera pas un coup de cœur. Mais il devrait plaire à ceux qui ont l’humour
pince-sans-rire.
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